Gabon : Nguia Banda trace l’horizon de son combat politique
Alfred Nguia Banda a publié, le 2 octobre, un libre-propos dans lequel il rappelle que cela fait cinq ans qu’il a le statut de réfugié politique en France. A cette occasion, l’ancien patron de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) a rappelé le sens du combat qu’il mène pour la ‘’libération’’ du Gabon.
A l’occasion du 5e anniversaire de son exil en France, le 2 octobre dernier, Alfred Nguia Banda a publié un libre propos. Dans ce texte, l’ancien directeur général de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) revient essentiellement sur l’objet de son combat politique depuis le pays d’Emmanuel Macron, où il est exilé depuis le 2 octobre 2016. «Le noble et légitime combat politique que nous menons avec détermination avec l’immense majorité des gabonais s’inscrit dans le cadre de la libération d’un pays devenu le dernier de la classe en Afrique malgré de colossales potentialités qu’il regorge», a-t-il déclaré.
En effet, a argumenté l’ancien cadre du Parti démocratique gabonais (PDG, majorité), le Gabon dispose «d’innombrables richesses pour entreprendre de véritables travaux d’hercule, de mettre en œuvre un vrai big bang économique pour son développement à l’instar de la Guinée équatoriale, du Congo Brazzaville, de l’Angola, du Rwanda, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Cap Vert, du Ghana, de l’Ethiopie, du Botwana, etc. et de procéder à une redistribution équitable des produits de la croissance».
La quête de l’Etat de droit
Une lutte suivant l’itinéraire du Rassemblement républicain et socialiste (RRS), parti politique créé par Alfred Nguia Banda en 2016 pour fédérer les Gabonais autour de la défense des valeurs républicaines qui sont inaliénables et inviolables par principe, à l’instar de la liberté, justice sociale, paix, travail, fraternité, tolérance, égalité, laïcité et unité nationale.
«Ce combat que nous menons a également pour vocation la lutte implacable contre la corruption devenue endémique et généralisée, le pillage sans précédent et sans vergogne des finances publiques, l’instauration d’un État de droit, le respect scrupuleux des valeurs républicaines, le respect de la dignité des Gabonais, une justice impartiale et équitable pour tous, la mise sur orbite de toutes les intelligences quelle que soient leurs appartenances géo ethnolinguistiques. Tel est le sens que je donne à mon combat», a spécifié Alfred Nguia Banda.
Ce dernier n’a pas manqué de remercier son pays d’accueil. « Je tiens à remercier les autorités françaises notamment celles de l’Office français de protection des Réfugiés et des Apatrides ‘’Ofpra’’ qui m’ont accordées légalement le statut de réfugié politique conformément à la convention de Genève du 28 Juillet 1951. Je remercie également tous mes amis et tous les leaders des oppositions gabonaises qui ne cessent de m’encourager dans ce combat politique que nous menons», a conclu Alfred Nguia Banda.
4 Commentaires
C’est qui ce lascar de Alfred Nguia Banda? Il est passé du statut de tribaliste depuis toujours réclamant tous les postes pour le G2 à républicain à quel moment? vous croyez vous foutre de qui?
Nguia Banda n’a jamais été un républicain. Un de ces mécontents qui avait perdu ses avantages à la mort de Bongo Omar son dieu. Il était plus bête qu’il ne parait en pensant qu’en étant du coté de ceux qui profitent des injustices, du clientélisme et des passe-droits, il ne pouvait lui-même être victime un jour. On défend un exercice du pouvoir inique parce qu’on pense qu’on sera toujours nommé directeur quelque part puis terminé ministre. Il est temps que nous arrêtions de bâtir sur du sable. Se battre pour un Gabon plus juste c’est garantir à nos enfants un avenir plus sécurisé en lieu et place d’une ascension indue pour à la fin connaitre une chute vertigineuse comme celle dont Alfred Nguia Banda souffre. Sacrifions nous pour construire pour nos enfants, un chemin beaucoup plus sécurisé pendant qu’ils auront des motifs pour donner le meilleur d’eux-même pour obtenir la place qu’ils méritent sans qu’il ne se sentent menacés par l’arbitraire, le règne de l’égoïsme et de la méchanceté gratuite, un ascenseur social bloqué par le népotisme qui semble consacrer la succession de Nourredine à la tete de l’état avec pour seul atout être le fils de. Batissons un Gabon ou les médiocres et les perfides trompeurs comme Ali Bongo auront peu de chances de régner sur nous dans un Gabon du mérite et de l’excellence. Inversons les choses de tels sorte que les fils du Gabon les plus compétents prennent la place qui est la leur pour donner à la marche de notre pays, les pas de géant que lui donne son potentiel. Ali Bongo ne sent à l’aise qu’avec ceux qui lui ressemblent au point de multiplier les erreurs de castings parce que mal a l’aise avec les esprits libres et éclairés et toujours déçu par les mafieux qui lui mettent en confiance avant de frapper le Gabon. Plus jamais un homme qui mettra notre pays entre les mains d’affairistes voleurs. Lui-même n’a-t-il pas plus de milliards dans les paradis fiscaux?
Je me souviens comme si c’était hier de son intervention à la rtpdg alors qu’il se ventait d’avoir pointé son arme sur la tête de l’abbé Noël Ngoua alors que ce dernier ne faisait rien d’autre que revendiquer plus de liberté et une gestion équilibré e de l’état. S’est-il excusé ? Nul n’est dupe.
Je me souviens comme si c’était hier de ses propos à la rtpdg alors qu’il se ventait d’avoir pointé son arme sur la tête de l’abbé Noël Ngoua. Cependant ce dernier ne faisait rien d’autre que revendiquer plus de liberté et une meilleure gestion de l’état. Monsieur Nguia Banda a t-il présenté des excuces? Nul n’est dupe.