Pierre-Emerick Aubameyang (PEA) a brillé de mille feux le 20 mars lors du «Classico», l’un des matchs de football les plus relevés du championnat espagnol. Auteur d’un doublée et d’une passe décisive, couronné «homme du match», l’attaquant des Panthères du Gabon est présenté par l’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima, comme un diamant parmi des pierres. Une métaphore à travers laquelle, il invoque la problématique de «l’autodestruction qu’alimente une détestation de nous-mêmes» et en conséquence de la société gabonaise.

Pierre-Emerick Aubameyang a été le grand bonhomme du Clasico du 20 mars 2022 entre le Real Madrid et le FC Barcelone. © Foot01.com

 

«Deux buts, une passe décisive, l’attaquant gabonais a démontré que le Barça avait eu raison de miser sur lui l’hiver dernier, alors qu’il se trouvait en grande difficulté à Arsenal». C’est ainsi que le Onzemondial.com salue la performance de Pierre-Emerick Aubameyang lors du match de la 28e journée du championnat espagnol de football entre le FC Barcelone et le Réal Madrid.

Au lendemain de cette «performance XXL», l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima en a profité pour jeter un pavé dans la marre concernant la célébration des «héros gabonais».  Ce dernier fait remarquer que «les Gabonais se réjouissent généralement des exploits des joueurs africains tels que Mohamed Salah, Sadio Mané sur les terrains de foot européens». Cependant, relève-t-il, «cette admiration exclut curieusement les joueurs gabonais».

Selon Raymond Ndong Sima, «on se serait en effet attendu à un concert de louanges ce matin après un Classico au cours duquel un Gabonais, Aubameyang, a montré que parmi les pierres, il y a des diamants». «Mais rien de tel parce que nous avons le chic de l’autodestruction qu’alimente une détestation de nous-mêmes», dénonce-t-il. «Nous avons ainsi réussi récemment l’exploit de déstabiliser notre équipe nationale, Les Panthères, avant la CAN en la privant de trois de ses meilleurs joueurs sur la base, selon le mot à la mode, de fakenews, dont on se serait attendu de la part de nos adversaires mais qui sont partis de nous-mêmes».

Pour cet épisode, il fait allusion à la mise à l’écart de Pierre Emerick Aubameyang et de Mario Lemina lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations (Can) de football au Cameroun. On avait invoqué des problèmes de santé pour les écarter du groupe alors qu’au final, il n’en était rien.

«PEA ne nous a-t-il pas mis d’accord, sur des bases objectives, loin de nos combines, à l’occasion de ce Classico, sur sa qualité exceptionnelle ?», interroge Ndong Sima qui estime que «sur ce fait d’évidence, parmi les pierres, Pierre-Emerick est un diamant».

S’il s’offusque de la faible mobilisation autour de l’international gabonais, sur les réseaux sociaux cependant, les Gabonais dans l’ensemble ne tarissent d’éloges pour le «goléador».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lavue dit :

    PEA, un grand Monsieur. Il fait grand honneur au pays depuis bien longtemps déjà. Beaucoup plus que les ALI BONGO et sa bande d’amateurs très souvent parachutés de nulle part.

    Tout ce que beaucoup de cancres Gabonais savent faire, c’est ce que l’éternel régime leur enseigne au quotidien, faire de la « politique ». Une distraction sans résultat et qui dure depuis des années. Beaucoup ignorent que le succès est le fruit du travail, parfois acharné et non la conséquence des alliances claniques, partisanes, ésotériques ou politiciennes. En sport comme dans l’art il est difficile de tricher.

    L’environnement gabonais, fait d’opportunistes, de jaloux et d’incapables de tous poils n’est pas toujours adapté et propice à l’expression du talent sur les cours et en dehors d’un type comme PEA.

    C’est au pied du mur qu’on juge le maçon, avec PEA, on a plus rien à démontrer, c’est un grand artiste confirmé, un vrai diamant comme le dit M. NDONG SIMA.

    Chapeau CAPI

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Bassé ! Amen.

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