Gabon : Ndémézo’o Obiang a-t-il «quémandé» la Vice-présidence?
Selon une lettre diffusée dans les réseaux, datée de décembre 2019, adressée à Ali Bongo via son fils et attribuée à Renée Ndémézo’o Obiang, ce dernier aurait sollicité une nomination au poste de Vice-président de la République. Ce document est divulgué au moment où certaines sources indiquent une probable démission du président du CESE du parti au pouvoir, qu’il a réintégrer il y a quelques mois.
Si l’actuel patron du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Renée Ndémézo’o Obiang, ne s’est pas jusqu’alors exprimé sur une éventuelle démission du Parti démocratique gabonais (PDG) qu’il a réintégré, il y a quelques mois, avec sa nouvelle formation politique Démocratie nouvelle (DN), dans le cadre d’une fusion-absorption ; l’ex-numéro un de cette ancienne formation politique défraie la chronique.
Selon une lettre publiée dans les réseaux sociaux, il aurait sollicité une nomination au poste de Vice-présidente. C’est ce que révèle cette lettre datée du 9 décembre 2019, adressée au président Ali Bongo. Il aurait saisi le chef de l’Etat via son fils, l’ex-Coordonnateur général des Affaires présidentielles, tout en précisant que cette démarche était «inhabituelle» de sa part. Pourquoi ce document classé confidentiel se retrouve-t-il sur la place publique au moment où certaines sources indiquent une probable démission de ce dernier du PDG ? Qui a intérêt à informer l’opinion sur cette ambition légitime du président du CESE ?
Dans cette lettre, Renée Ndémézo’o Obiang affirme que «ce sont donc les circonstances historiques particulières d’aujourd’hui ; autrement dit, les nombreux et importants événements survenus au Gabon depuis 2016 et les positions souvent ambiguës, que beaucoup ont adopté en ces tournants cruciaux de la vie de notre peuple» qui l’ont poussé à sortir de son «attitude de réserve habituelle» et à solliciter ce poste.
Il rappelle qu’il a été directeur de campagne de Jean Ping en 2016 et qu’à l’issue des résultats de l’élection présidentielle de cette année-là, il a entrainé dans son sillage plusieurs partis de la Coalition à laquelle il appartenait au Dialogue inclusif et sans tabous de 2017. Et ce, malgré «le flots d’insultes, de calomnies et de menaces» contre sa famille et sa personne. Il affirme dans cette lettre à Ali Bongo que ce dernier avait lui-même fait savoir que «cette prise de position» de sa part «a contribué auprès de l’opinion nationale et internationale à crédibiliser et légitimer le Dialogue d’Agondjé».
Selon le président du CESE, «C’est Renée Ndémézo’o Obiang qui, au vu de toute la nation gabonaise et de l’ensemble de la communauté internationale, a été le principal interlocuteur représentant l’opposition face au Parti majoritaire lors du Dialogue historique de 2017». En conséquence, il estime qu’en «toute logique et de l’avis de nombreux observateurs, la nomination attendue à ce poste était celle du Chef de la délégation de l’opposition, en récompense de sa prise de position déterminante en faveur du Dialogue, de la maitrise et du doigté avec lequel il a su conduire tout au long des travaux une délégation imprévisible et hétérogène».
Son souhait le plus cher, faire partie du «cercle restreint» des proches collaborateurs du chef de l’État pour «servir avec loyauté et dévouement, sans aucun calcul ou agenda», avec «l’unique ambition d’être utile à notre cher pays, le Gabon».
Cette main trop tendue de ce trublion politique fait sourire les internautes qui mesurent l’épaisseur de son aigreur, lui qui a quitté jean Ping avec armes et bagages pour s’engager avec Ali Bongo dans un supposé partenariat gagnant-gagnant, à travers une nomination dans le premier cercle du pouvoir. La divulgation de cette lettre vise-t-elle à dévaloriser l’impact d’une éventuelle démission du natif de Bitam du PDG ? Ce qui est certain, le président du CESE ne manquera pas de se prononcer sur cette actualité comme il l’a toujours fait à chaque bifurcation de sa trajectoire politique.
3 Commentaires
Il n’y a pas si longtemps, j’ai écris, à propos de lui, qu’un ridicule reste le plus souvent ridicule pour le restant de sa vie, et ce même s’il peut avoir une tête pleine. Et comme dit Montaigne (si je ne me trompe), des fois il vaut mieux une tête bien faite qu’une tête bien pleine. A Ntare Nzame
Pitié. Lui et beaucoup d’autres gabonais et étrangers de ce pays (surtout ceux qui sont au pouvoir qu’ils usurpent avec la bénédiction des français) ne comprendront JAMAIS ou ne veulent pas d’une telle idée du pouvoir (devenir GRAND) qui consiste à se mettre à GENOUX pour SERVIR leurs frères et soeurs (comme avait expliqué Jésus des chrétiens que j’admire beaucoup pour son message). J’avais, un moment, désiré devenir chrétien, mais les chrétiens que Je vois vivre ne m’ont pas convaincu de le devenir, tellement ils ne vivent pas l’idéologie de leur maître Jésus. Pitié. A Ntare Nzame. Raison pour laquelle j’ai préféré rester Bwitiste. C’est plus sincère que d’être hypocrite comme beaucoup de chrétiens qui ne vivent pas le message de Jésus.
Pour revenir à cet ABRUTI de René Ndemezo’o, disons tout simplement qu’il a encore beaucoup à apprendre du concept du POUVOIR. Pourtant, il me semble qu’il est aussi chrétien ? Ça fait des décennies qu’il est dans les arcades du pouvoir sans jamais avoir appliqué la philosophie de son maître Jésus qui consiste à se mettre à GENOUX au service de ses frères et soeurs.
Où alors, il a fait depuis longtemps le choix du diable comme beaucoup qui sont au pouvoir (les Bongo et Valentin surtout) qui ne cultive que le mensonge, la haine, l’hypocrisie, la gabegie, bref tous les vices ou défauts que l’on retrouve chez SATAN le prince des TÉNÈBRES. A Ntare Nzame. Pitié.
Ca c’est tout le personnage. Un tout petit type qui s’est toujours senti grand. Un bandit doit savoir que y a toujours plus bandit que lui.
On dit qu’il va réagir, pour dire quoi et à l’endroit de qui? La lettre qui a été publiée suffit largement pour l’anéantir, on l’a fait pour l’anéantir et avec la bénédiction très certaine de celui qui en était destinataire. Comment croire qu’un routinier de la politique comme lui puise l’ignore. Mais comme ces gens-là ne connaissant pas la honte, il va se donner en spectacle en racontant qu’il reste contre vent et marrée attaché aux pieds de l’handicapé ALI BONGO. Voilà les hommes politiques du Gabon. Sans couilles, pauvre type vraiment. Un vrai homme aurait simplement claqué la porte et mis fin à cette vie de vagabondage politique, surtout à son âge.
Le palais vient de l’anéantir, il voulais encore faire du Chantage à celui qu’on nous présente comme étant Ali Bongo.
Ndemezo, le spécialiste des chantages,il était allé au dialogue d’agondjè en espérant récuperer le poste de vice président de la république. Aucune dignité, il veut être dans le cercle restreint;;;;;;Kiakiakiakia. Ali n’est pas Omar