Gabon Matin de retour en kiosque : «Nous ne sommes pas l’avatar des autres publications»
Après près d’un an d’absence dans les kiosques du pays, le deuxième quotidien national fait son retour ce 20 juillet 2015, avec sa vision, sa sensibilité mais aussi avec un regard nouveau, sous le triptyque: pragmatisme, conviction, responsabilité, prôné par son nouveau PCA, Jacques Sima.
Gabonreview : Qui est donc Jacques Sima ?
Jacques Sima : Je suis le nouveau président du conseil d’administration de l’Agence gabonaise de presse. J’y suis depuis ma nomination en Conseil des ministres au mois de novembre dernier. À l’époque, je travaillais en France à L’Union, qui n’a rien à voir avec L’Union du Gabon. C’est la première fois que je travaille au Gabon. En France, j’ai fait pratiquement toutes mes études. Je suis parti d’ici avec un niveau licence de l’Université Omar Bongo, avant de me retrouver à l’École supérieure de journalisme de Lille. Puis, j’ai poursuivi au supérieur pour préparer une thèse. Immédiatement j’ai été happé par la «Voix du nord», un journal local. Voilà comment je suis resté en France 33 ans, à travailler d’abord à la «Voix du nord» comme chef d’édition, rédacteur en chef. Puis, je me suis retrouvé à la «République des Pyrènes» comme chef d’édition également, correspondant de Radio Canada à Paris. Après, un appel est venu de «L’Union», une grande édition issue de la Résistance, où j’ai fait pratiquement toutes mes classes : de localier à chef d’édition, chef de service, puis rédacteur en chef, après directeur de publication. Le train de l’émergence est passé par Paris. J’ai été immédiatement sollicité et j’ai répondu à l’appel. C’est à moi de prouver, avec tous les agents de l’AGP, fonctionnaires et contractuels, que nous avons un défi. La maison était par terre, il faut la relever et la reconstruire.
Après une si longue absence du Gabon, peut-on se permettre de dire que Jacques Sima a pris la mesure des manquements du journal «Gabon Matin » ?
Il faut relever que ce n’est pas à partir de ma nomination. Je pense qu’en tant que journaliste, on regarde un peu ce qui se fait ailleurs, plus précisément au Gabon. J’y tenais beaucoup. C’est vrai que quand je suis arrivé, je ne m’attendais pas à une situation aussi catastrophique. Je ne pouvais pas concevoir que cette maison, qui devait être la source, le grossiste, le label de l’information Gabon, c’est-à-dire l’Agence gabonaise de presse, était à ce niveau. Pour cela, il m’a fallu d’abord observer, écouter, puis agir.
Le journal Gabon Matin retrouve le chemin des kiosques ce matin, après près d’un an de silence. Pouvez-vous vous dire quelles étaient les raisons de cette absence ?
Gabon Matin est un produit de l’AGP. Mes prédécesseurs, aussi bien les directeurs que les PCA ont voulu redonner là, une belle vitrine de ce qu’est l’information au Gabon, au-delà d’avoir une agence qui communique, agit, transmet l’information. Mais nous avons certainement commis des erreurs d’appréciation. Il faut être ambitieux devant ce projet. Cela signifie que nous sommes dans ce que j’appelle, le doute méthodique, où il faut avancer et réfléchir. Et dans cette réflexion, je me suis rendu compte qu’en épluchant ce qui s’était passé, je n’ai pas envie de regarder dans le rétroviseur. Je préfère avancer, car qui n’avance pas recule et qui recule meurt. Pour moi, il était question de savoir pourquoi, malgré la forte subvention de l’État, celle-ci n’a pas permis de voir cette maison être au niveau de ce que je vois en Europe : un multimédia avec presses écrite et audiovisuelle, un centre de formation. J’aurai bien voulu, en ce moment, que soit suscitée ce que j’appelle une catharsis. À moi aujourd’hui et à l’ensemble des agents, qui ont passé des moments difficiles sans salaire, et qui ont cru au projet, de relever ce défi. Je pense que nous allons nous en sortir, parce que je crois en l’homme. Dans l’esprit des uns et des autres, il est dit que l’histoire montre la difficulté des grandes tâches et l’accomplissement de celles-ci, mais garde aussi un invincible espoir. Donc j’ai gardé cet espoir et c’est celui-là qui m’oriente parce que je crois en l’homme gabonais. Et aujourd’hui, ce silence, il faut l’oublier. Nous arrivons dans les kiosques, non pas pour révolutionner, mais pour dire que nous sommes-là pour communiquer. Le rôle de la presse c’est informer, éduquer et divertir. Nous avons eu des difficultés, c’est vrai, mais nous allons travailler d’arrache- pied. Ensemble, avançons maintenant.
Après l’autopsie opérée sur Gabon Matin, quelles sont les mesures prises pour éviter de retomber dans les travers du passé ?
Nous allons commencer par le thésaurus. Parce que, quand je suis arrivé, Gabon Matin n’avait pas de statut juridique. Il faut dire les choses clairement. Le décret de création de l’AGP qui date de 1966 puis de 1968, rien n’a pas été revu. Donc, ma première mission était de revoir ce sous-bassement qui n’était pas mauvais en soi, c’était l’époque. Mais aujourd’hui le monde a évolué. Nous sommes dans la révolution technétronique. Cela signifie que l’AGP doit être le train des innovations, dans ce défi dont les enjeux sont d’une grande importance.
Ma première réflexion a été de tout revoir. Il a fallu récrire un nouveau décret paru il n’y a pas longtemps. Nous avons un nouveau décret avec une direction générale, dans laquelle on va retrouver une direction de l’information, une direction administrative et financière, une direction de Gabon Matin, une direction technique, une direction juridique, une direction des provinces et une direction de la communication et du marketing. Nous sommes dans ce que j’appelle la modernité ascendante. La deuxième chose quand je suis arrivé, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de règlement intérieur. Aujourd’hui il y a un règlement intérieur. J’ai constaté également qu’il n’y avait pas de catégorisation. Surtout pour les contractuels. Là aussi, il fallait relever le défi, ça été fait. Il n’y avait pas de PIP pour tout le monde, aujourd’hui c’est fait. J’ai osé également en ce qui est de l’exigence de transparence. Il fallait mettre tous ces outils en marche, mais avec une philosophie simple : pragmatisme, conviction, responsabilité. Tous ces éléments ont été mis en place pour plusieurs raisons : je recherche ce qu’on appelle le capital immatériel, c’est-à-dire que vous avez deux restaurants, qui ont les mêmes assiettes, les mêmes bâtiments, les mêmes cuisiniers, les mêmes plateaux, mais il y en a un, qui a plus de clients que l’autre ; le capital humain, c’est-à-dire ceux qui travaillent, donc la révolution, l’entente à l’intérieur, l’animation, une bonne ambiance. J’ai envie de voir les gens qui viennent travailler avec le sourire et non avec la gueule de bois. Qu’on se dise bonjour, qu’on partage les grandes émotions. Le capital relationnel, pourquoi on ne travaille pas seul, on travaille avec les autres, donc le partenariat. Le dernier partenariat que je viens de signer c’est avec le Maroc, via la Map. Aujourd’hui nous sommes dans la fédération atlantique des agences africaines de presse. Ensuite, il y a ce que j’appelle le capital structurel : aujourd’hui nous n’avons pas un bâtiment à nous. Demain, nous allons réfléchir ensemble sur le comment avoir un bâtiment à nous, qui sera notre siège, notre lieu. Un siège qui sera pour les Gabonais, où chacun viendra puiser ces informations. On sollicitera les autorités compétentes pour que cela soit fait de manière efficiente. Voilà le triptyque qui m’anime. Je n’ai jamais douté un seul instant. Certes, je sais qu’il y a des saints Thomas partout, c’est naturel, on fait avec. On construit une église avec de bonnes et de mauvaises pierres. Je suis ce que je suis, et j’apporte ce que j’ai au fond de moi. C’est ce que Spinoza appelle le cela.
Gabon Matin embarque dans le train de l’innovation. Qu’est-ce que ses lecteurs peuvent attendre de nouveau ?
Déjà pour commencer, il y a un nouveau site qui vient d’être créé dans les nouvelles normes. Dans une dynamique de design qui correspond aux attentes d’aujourd’hui. Nous avons réfléchi à ce que nous ayons aujourd’hui un nouveau regard sur Gabon Matin. Cela se fera progressivement. La Une aura une nouvelle notoriété, nous aurons de nouvelles pages, nouvelles rubriques. Gabon Matin va travailler dans cet esprit pour donner de l’information. Il s’agit d’informer, d’instruire, et divertir. La ligne éditoriale que nous aurons exigera l’honnêteté d’esprit, de la pensée et du courage. Ce sont ces éléments que je voudrais insuffler au sein de cette grande maison qui est la nôtre. La première loi qui s’impose aux journalistes de l’AGP aussi bien du Gabon Matin est de ne rien oser dire qu’ils sachent faux. La deuxième règle importante : oser dire tout ce qu’ils croient vrais. On n’insulte pas les gens et il faut des preuves tangibles quand on dit quelque chose. Je pense que nous faisons un métier noble et le développement de la presse est lié au label que le pays se donne de droit. Nous devons nous approprier les autoroutes de l’information avec force et détermination. Le Gabon doit rayonner. Nous devons donner quelque chose de nouveau et être dans ce que Montaigne appelle la raison critique. On critique pour construire. Nous sommes dans la prospective. La critique constructive est meilleure que la critique intempestive qui ne porte rien et détruit l’image du Gabon aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Dans ma philosophie que je suis en train de bâtir avec la direction, ce sera le pôle provincial qui devra être d’une importance capitale. La province doit être revalorisée, le tropisme librevillois m’agace. En province, il y a des choses extraordinaires tant sur le plan culturel, économique, politique que sportif. Mais pourquoi on n’en parle pas ? Heureusement que Gabon Matin revient et nous ne sommes pas non plus l’avatar des autres publications. Gabon Matin sera Gabon Matin avec sa vision, avec son crédit, avec sa sensibilité mais aussi avec son regard. Il s’agira de prévoir, d’anticiper, d’imaginer, de préparer et d’agir dans un objectif précis. Nous sommes des acteurs et même des consom’acteurs. Donc l’information que nous donnons doit être une information vraie, crédible aux yeux des Gabonaises et Gabonais et même à l’étranger. Le Gabon doit être la flamme.
11 Commentaires
A beau mentir qui vient de loin ! Ils sont admirables nos « Oncles d’Amérique » aux parcours imprécis…
Monsieur Jacques Sima dit avoir exercé la fonction de « Rédacteur en Chef » de La Voix du Nord ! Rien que cela. En quelle année ? nous avons effectué la recherche sur le site internet du quotidien régional en question sans résultat…
http://www.lavoixdunord.fr/recherche/Jacques%20Sima
Loin d’être de l’acharnement, notre pays a besoin de mettre définitivement un terme à l’imposture permanente à laquelle nous assistons depuis de trop nombreuses années.
L’AGP est une Agence de Presse, et Monsieur Jacques Sima qui est un journaliste de formation est assez bien placé pour savoir qu’une Agence de Presse n’édite pas en même temps un quotidien.
Lui qui nous vient de France, qu’il nous dise quel est le Journal de l’AFP ?
Jacques Sima est parfaitement sincère lorsqu’il nous dit : « Le train de l’émergence est passé par Paris. J’ai été immédiatement sollicité et j’ai répondu à l’appel. »
Le PCA d’une entreprise ou d’un établissement publique n’en est pas le Directeur Général. il n’a donc pas vocation à diriger les aspects opérationnels de l’AGP. or, là on voit bien que c’est lui et non le DG de l’AGP qui dirige la Maison. Et pour cause, on a fait venir du GO Le fils de notre mère pour tenir la maison…
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/03/22/francs-macons-et-laicite
Ils disent…
Bravo, la fille de la veuve, j’apprécie tes interventions celles-ci démontrent que si tu es diplômée, tu n’as pas seulement fait du « par cœur », tu as musclé ton cerveau… il y a de la substance
La fille de la Veuve, vous etes le prototype du gabonais au mauvais coeur dur et noir.
Au lieu de vous interesser aux idees et au travail fait par Jacques Sima, vous vous interessez a sa personne et de maniere negative. Pas un mot sur ses idees et ce qu’il a a commence a faire.RIEN. Comment voulez-vous retrouver sur internet un ancien redacteur en chef d’un journal qui a 74 ans d’existence? Donnez nous les 3 noms d’anciens redacteurs de 1980 a 1990 par exemple, vous qui savez faire les recherches sur internet. L’ours d’un journal ne garde pas les anciens redacteurs, madame ou Monsieur.
J’ai achete et feuillete Gabon Matin ce mati. Quel changement! Le journal est agreable, aere et ressemble a un journal de 2015. On juge le macon au pied du mur, pas de la ou il vient ou ce qu’il a fait avant. Et avec une jaloussie negative comme ca, vous voulez que le pays avance. Un compatriote a decide de venir servir son pays apres avoir servi en France dans son domaine (ce qui n’est pas souvent le cas), pas comme la majorite de la diaspora gabonaise diplomee en beaucoup de choses mais font le taxi, gardiennage, securite, ambulancier, etc. en France.
J’attends les 3 noms d’anciens redacteurs en chef de 1980 a 1990 que vous aurez retrouve sur internet… Gabonais(e) jaloux (se) au mauvais coeur dur et noir.
en tout cas ce monsieur à des idée et semble être un bon manager.
j’ai apprécié « La critique constructive est meilleure que la critique intempestive qui ne porte rien et détruit l’image du Gabon aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. »
mais aussi
On n’insulte pas les gens et il faut des preuves tangibles quand on dit quelque chose. Je pense que nous faisons un métier noble et le développement de la presse est lié au label que le pays se donne de droit. Nous devons nous approprier les autoroutes de l’information avec force et détermination.
beaucoup doivent méditer cela, mais bon comme ils font tout, sauf du journalisme…
Place maintenant au travail, montrez nous que vous êtes pragmatique
Le positif, citez moi une Agence de Presse dans un autre pays qui a également un quotidien.
Le positif, citez-moi un PCA qui s’occupe des activités opérationnelles d’une entreprise.
Le chemin de l’enfer est pavé de bonne intentions. Mais le Bon Gouvernement est celui où chacun est à sa place.
cessez un peu vos critiques stériles qui tuent le pays.
Jugez le maçon au pied du Mûr, un temps soit peu, svp…..
Merci
En tous cas comme l’a dit ce nouveau PCA, dans ce métier il faut raison gardé et faire montre de pragmatisme. Et c’est ce qu’il vient de faire d’où vient l’imposture si ce n’est de la compétence?
L’ancien PCA, le nullard Lin joel Ndembet qui était le super patron de l’Union et de l’AGP quel est l’héritage qu’il a laissé à l’AGP? Au contraire le nouveau PCA est venu relevé cette maison infectée de relents de tribalisme. Il a volé la subvention d’un millaird 75 millions FCA qui était alloué à ce média public, qui en parle? Le journal a interrompu de paraître sous sa direction avec tous les avantages dont bénéficiaient les personnels. Or voici ce que M. Jacques Sima a fait en moins d’un an alors que Ndembet a pu disposer de trois ans rien que pour voler et envoyer des pères et des mères de famille en chômage: Dénouement de la grève du fait que les personnels réclamaient deux mois de salaires, début du versement régulier des salaires; octroi pour la première fois aux personnels la PIP alors qu’elle se faisait détournée par Ndembet et sa bande de voleurs: Nouvelle dotation de véhicules; adoption d’un nouveau projet de décret en conseil de ministres en vue de la restructuration de l’AGP; Catégorisation des agents alors que Lin Joel offrait des salaires mirobolant qu’à ses sbires; reconfiguration du site de l’AGP et le retour de Gabon matin en kiosque ce lundi. Ce pays est bizarre on n’aime pas les gens qui mettent leur expertise pour la construction du pays. Que voulez vous de plus pour qu’il vous plaise? N’est-ce pas là un acte de bravoure et d’ingéniosité que cet homme a posé là? Bandes de jaloux, allez passer…votre route et taisez vous. Vous allez maigrir car d’autres projets sont en gestation.
Rien à F… C’est un émergent. On sait ce que ça veut dire. PD giste, désinformation de l’information, mutisme sur le social des gabonais économiquement faibles, mutisme sur les crimes rituels, améliorer et vendre la politique du train de l’émergence.
Rien à F… On ne veut rien entendre et rien acheter des émergents, on veut vous voir libérer le plancher, c’est tout.
Écoutez la « la fille de la Veuve en chaleur » ou « la veuve de la fille en chaleur », je ne sais trop quoi, avant de faire de la critique intempestive, conformément à l’expression utilisée par le nouveau PCA de l’AGP, il est un fait qui est élémentaire: savoir lire entre les lignes; savoir dire; et savoir faire. Aviez vous lu le contenu du nouveau projet de décret qui crée la nouvelle AGP? Comparaison n’est pas raison quand vous dites que l’AFP n’a pas un journal. Qu’entendez vous par avoir un journal? Il ya des journaux en ligne si vous ne le saviez pas. Et puis, il est précisément indiqué dans le nouveau décret qu’il existe une direction de Gabon matin, donc une entité autonome du fonctionnement de l’AGP, bien qu’étant un ensemble. Cela s’appelle un groupe multimédias. Il faut innover et aller de l’avant. C’est le genre de gabonais tel que ce nouveau PCA, dont le pays a nécessairement besoin, et non ceux qui viennent enfumer les plus hautes autorités qu’ils savent quoi que ce soit en journalisme et en management. Donc vous n’êtes pas content qu’on prenne votre pays comme une référence dans le domaine de la communication? franchement, vous m’inspirer de la pitié. Vous auriez préférer un falot vendeur de camelot tel que Lin Joel Ndembet, qui a rendu les personnels à la mendicité en leur vendant la fumée, alors qu’il ne connait et ne saura jamais rien en journalisme. Désolé, je crois que Jacques Sima vient d’envoyer un signal fort aux autorités. Il a dit qu’il pouvait et il l’a fait. Une sérieuse claque pour l’éclopé de Sobraga. Ce PCA est venu même mettre à nue toutes les carences de Ndembet. Il n y a qu’à lire son charabia qu’il écrit dans le billet Makaya, dont il a vidé de sa sémiologie originelle. Vas y le retrouver pour que vous puissiez pleurnicher à l’unissons. Moufff!
Nza Fe, à nous revoir dans 3 mois pour savoir si Gabon Matin sera un quotidien d’information ou un énième organe de propagande…
Il suffira pour cela de voir comment sera couverte la campagne de la législative partielle de Bitam…
Pauvre sista…tu vois bien là que tu ne peux avoir raison contre l’opinion, et que les valeurs que tu essayes de mettre en avant ne sont pas (encore) celles de beaucoup de tes compatriotes.
Que l’imposture fonctionne à plein tube dans le pays, ça leur en touche une sans en bouger l’autre, tant que des pères et mères de famille peuvent enfin toucher la PIP….bref, ravalez vos exigences d’éthique et autres choses…. c pour les blancs!