L’Université Omar Bongo (UOB) a ouvert ses états généraux, le 23 novembre à Libreville. Étalées sur cinq jours, ces assises vont permettre d’appréhender les problèmes qui minent le fonctionnement de l’institution, afin de la hisser aux standards de meilleures universités du monde.

Officiels et participants à l’ouverture des états généraux de l’UOB, le 23 novembre 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

A l’initiative du rectorat, sous l’impulsion des organisations syndicales enseignantes, l’Université Omar Bongo (UOB) a ouvert ses états généraux, le 23 novembre à Libreville. Pendant une semaine, ces assises vont permettre d’appréhender les problèmes qui minent le fonctionnement de l’institution. «L’initiative qui a été prise par les autorités rectorales, administratives de l’UOB, sous l’impulsion d’une revendication syndicale est une très bonne chose», s’est réjoui le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur.

«Cela prouve à suffisance l’écho que l’institution universitaire dans son ensemble accorde au dialogue entre toutes les composantes de l’UOB pour qu’enfin, cette université retrouve toute l’ambition que la République, en premier ordre le chef de l’Etat, place en cette institution importante de notre pays, pour que l’éducation serve à la professionnalisation de nos jeunes apprenants», a ajouté Frédéric Tom Mabenga. Ces assises qui s’ouvrent en prélude à la célébration du cinquantenaire de l’UOB, offre une excellente opportunité de dresser un état des lieux de l’institution, pour apprécier le chemin parcouru en cinquante ans d’existence, en déceler les contraintes, pour mieux affronter les défis à venir.

Des travaux sans tabou

«La qualité des experts mobilisés à l’effet de ces travaux ne laissent aucune place au doute, quant à la valeur des résultats qui en sortira. De fortes attentes sont ainsi placées en vous, tant par les responsables de l’UOB que par les plus hautes autorités de notre pays», a déclaré la secrétaire générale de l’UOB. «La volonté partagée par tous les acteurs de l’UOB, et même au-delà, de sortir des sentiers battus en hissant notre université au niveau des standards les plus élevés des institutions de même rang ainsi que la liberté de ton, empreinte de courtoisie, qui devront encadrer vos travaux cinq jours durant, constituent des gages de réussite de ces rencontres», a souligné Aurelia Henriette Massala.

Cinq ateliers rythmeront les travaux. Ceux-ci porteront sur les thèmes ‘’Gouvernance’’, ‘’Infrastructures et équipements’’, ‘’Académie, pédagogie, recherche’’, ‘’Éthique’’ et ‘’Carrière’’. «De ces travaux, il est attendu une libre expression des enseignants, personnels administratifs et étudiants, pour que sur la base de leur vécu quotidien ils puissent nous dire ce qui, à leur sens, pose problème dans le fonctionnement et la gouvernance de l’UOB, de façon à ce qu’à ces observations, s’y attachent des recommandations qui, bien entendu, seront soumis aux acteurs décisionnaires internes et externes», a conclu le professeur Guy-Serge Bignoumba, président de la commission scientifique des états généraux.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Mais dans quel but ? Tant que les plus grands tarés seront frauduleusement à la tête du pays, c’est peine perdue. La méthode scientifique est sans concession, et puis j’applique. Les grands tarés ont des compétences dans des domaines multiples, sauf celui d’organiser et de promouvoir l’excellence. Prenons l’exemple de la pratique du sport, pas de championnat depuis kalakala, et vous vous attendez à gagner la CAN? la coupe du monde ? Mon œil. Vous êtes nuls et vous le resterez tant que le Président Jean Ping ne sera pas aux commandes.

  2. Jones dit :

    Ce qui tu le Gabon ce sont ces effets d’annonces et jamais de suite. La vérité est que rien n’est impossible, mais les gouvernants n’ont aucune volonté et aucun intérêt à le faire. Leur objectif est de voir l’Université mourir et produire des diplômés qui sont sous côtés et qui à terme seront toujours dirigés par leur progéniture venue de bonne écoles et universités de l’étranger. C’est un mécanisme bien huilé !

  3. Milangmissi dit :

    Peut être il faut commencer par le commencement le changement de nom! Quelle grande université au monde porte le nom d’un infame personnage?

  4. André Félix dit :

    Mon cher monsieur Rembourakinda, ne vous dispersés pas dans vos propos en mélangeant les sujets, arrêtez de parler avec la passion,laissez place à la raison, alors rien n’est parfait au Gabon comme dans beaucoup de pays et il faut corriger ça.
    Monsieur Ping est se la même école que les personnalités que vous dénigrer, donc s’il faut parler de changement, ce sont les nous autres qui pourrons y remédier, si notre esprit n’est point corrompu.
    Un match de football et tout autre sport se gagne sur le terrain et non pas dans les bureaux, donc si vous voulez participer vous encourager notre championnat nationale, je vous invite à épargner chaque mois 10.000f de votre poche pour soutenir, au lieu d’attendre l’argent de l’état,

  5. Raponda Walker dit :

    Faut avoir honte un peu quand voys ecrivez de telles choses au sujet de l’UOB. Parmi les meilleures quoi???… lol

  6. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. lisez bien :«L’initiative qui a été prise par les autorités rectorales, administratives de l’UOB, sous l’impulsion d’une revendication syndicale . Citez moi à Gabao quelque chose de ce genre qui s’est inscrite à long terme. Autrement dit, prendre une initiative certes louable mais sous la pression ne peut s’inscrire dans la durée car s’inscrivant dans la réaction. Toute chose qui diffère d’un projet qui lui consacre des objectifs mesurables et réalisables avec des moyens susceptibles de permettre une évaluation objective. La preuve, l’UOB à près de 50 ans combien d’états généraux ont été déjà organisés pour quels résultats. Or, celui ci (23 novembre 2021) devrait logiquement apparaitre non pas pour s’arrimer aux standards des « meilleurs universités du monde mais plutôt être un modèle du genre susceptible d’être une fierté Nationale. Les apprenants jugeront. Amen.

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