Gabon : l’Union nationale pourrait se scinder en deux avant 2023

Selon certaines sources, une tendance conduite par Paul-Marie Gondjout, candidat malheureux lors du dernier congrès électif, pourrait voir le jour dans les prochaines semaines. Une vingtaine d’élus ont tout récemment exprimé à la présidente Paulette Missambo leur mécontentement se disant mis à l’écart de certaines décisions du parti.

Mis à l’écart, selon certains militants, Paul-Marie Gondjout, pourrait prendre la tête d’une nouvelle tendance au sein de l’Union nationale à défaut de créer son propre parti. © Facebook
À en croire notre confrère de la Presse du futur (PDF), une nouvelle tendance aurait vu le jour au sein du parti de l’opposition Union nationale (UN), a l’initiative de certains élus. Selon des informations recueillies par Gabonreview, l’«Union nationale initiale», nom donné à ce groupe conduit par Paul-Marie Gondjout, a effectivement fait sa première sortie ces dernières heures à Libreville. Il fallait s’y attendre.
Il y a quelques jours, confie une source, une vingtaine de conseillers municipaux et départementaux ont effectivement adressé une correspondance à Paulette Missambo dans laquelle ils lui auraient fait un certain nombre de reproches qu’ils estiment être à l’origine des tensions intestines actuelles. Il est, entre autres, reproché à la présidente de l’UN d’avoir choisi unilatéralement le nouveau siège du parti et les activités menées actuellement sur le terrain. Des initiatives qui, selon les signataires de la lettre, sont prises sans que Paul-Marie Gondjout ne soit ni consulté ni associé.
Ces agissements supposés auraient donc poussé de nombreux militants à réfléchir à créer une tendance au sein du parti voire à le quitter pour créer un parti avec à sa tête le candidat malheureux lors du dernier congrès électif.
L’intéressé, qui avait déjà déclaré il y a quelques mois qu’il songeait sérieusement à créer sa propre tendance puisque non interdit par les statuts du parti, pourrait donc officiellement présenter sa nouvelle structure politique. Mieux, revenu à une situation de simple militant depuis quelques mois, il pourrait bien être tenté par une aventure solitaire en se portant candidat à la présidentielle de 2023. Tout reste à voir.

6 Commentaires
Gabonreview. On vous croit au-dessud des caprices d’un enfant gâté frère gâté, mari gâtégendre gâté… Parlez des hommes. Pas d’enfants. La politique ce n’est pas les jeux de cuir
Weee le Gabon… Même lui ? Qu’il apprenne d’abord à payer l’eau et le courant, à acheter une voiture et à faire lui-même les choses simples de la vie… Vivre sous les jupons d’une ex-maitresse de rebd fou
Mauvais perdant……!
et ça veut diriger le Gabon un jour. Voici un quelqu’un qui n’arrive pas à se faire élire dans son village et qui pense qu’un jour il dirigera le Gabon. Ce sont des individus comme ceux-là qui mènent le Gabon dans la tourmente, une fois au pouvoir. Il y a eu une élection démocratique qui a porté Missambo et sa clique à la tête du parti Union Nationale. Un parti qui faisait la fierté des Gabonais. Aujourd’hui, parce que les Gabonais ont refusés de lui donner les rênes d’un parti dont il pensait lui revenir de droit après le départ de Miboto Zachary. Ngondjou croit que ce parti est son héritage. Pauvre de ce monsieur, il inspire vraiment de la pitié…….
Jamais sauf par la cupidité légendaire avant et après les élections
Les sorciers ce sont tout ceux-là. Ta liste a été battue, tu ne fais pas partie du bureau directeur du parti, tu ne peux pas revendiquer une influence sur le parti alors que tu n’as aucune légitimité. Tu es là désormais pour soutenir les décisions du partie, tu n’es plus au centre des décisions. Ce sont des énergumènes comme-ca qui critique Ali Bongo alors qu’ils sont eux-mêmes des politiciens mauvais et méchants qui à voir comment il se comporte sont capable de faire pire. Voilà pourquoi les Bongo ne laissent pas le pouvoir, d’une part ils connaissent ceux qui prétendent vouloir les remplacer, ils connaissent leurs pratiquent et savent qu’ils ne méritent pas ce pouvoir tout comme eux parce qu’ils ont eux aussi des esprits mafieux. Le fils de Gondjout, le frère d’Olga nous le démontre.
Comment ne pas être en accord avec tes propos, mon frère? Ce type nous montre bien que la démocratie n’est bonne que quand elle va dans son sens. Dans le cas contraire, il faut faire dissidence car c’est le pouvoir à tout prix. L’UN certain d’entre nous a soutenu n’est nullement l’UGGD de Zachary MYBOTO. Ce parti n’est nullement la propriété de la famille Myboto. Si ce Monsieur le pense, c’est qu’il doit fumer un truc pas net.
L’UN appartient au militantes et militants de ce parti, ce sont ceux qui lui donne sa force. Sans militants, même avec un Président, ce parti ne vaut rien. Les militantes et les militants ont fait le choix de MISSAMBO comme présidente de leur parti, au détriment de PM. NGONDJOUT. Le vote s’est fait démocratiquement dans le communauté nationale et internationale. PM NGONDJOUT a été battu, qu’il accepte sa défaite et puis c’est tout…..!