Gabon : l’UNICEF veut digitaliser l’école primaire

Le représentant résident de l’UNICEF au Gabon a présenté jeudi à la ministre de l’Éducation nationale Camélia Ntoutoume Leclercq son projet d’implémentation des cours à distance et de digitalisation des enseignements dans le cycle primaire des établissements publics, privés et confessionnels. L’ambition est d’interconnecter 90% des écoles du pays d’ici à 5 ans.

Des élèves dans une école de Nairobi, au Kenya, en 2015. © Simon Maina / AFP

Les essais de 2020 et 2021 n’ayant pas été concluants, alors que le pays faisait face comme d’autres à la pandémie de coronavirus, le Gabon pourrait à nouveau renouveler l’expérience des cours à distance. C’est, en tout cas, le projet présenté le 14 avril par le bureau national de l’UNICEF à Camélia Ntoutoume Leclercq.

Il s’est agi, précise Noël Marie Zagré, d’«un programme de digitalisation de l’éducation primaire» dont l’objectif est de coller aux exigences du moment. «Nous sommes dans un monde connecté, un monde où le digital occupe désormais une place importante», justifie le représentant résident de l’UNICEF au Gabon.

Selon Noël Marie Zagré, le projet a été longuement mûri, et depuis le mois de novembre dernier, l’organisme onusien, son bureau régional et une équipe du ministère de l’Éducation nationale ont travaillé sur la faisabilité de ce projet. Leur ambition est de parvenir à l’interconnexion de 90% des établissements scolaires publics privés et confessionnels, pour permettre aux élèves de bénéficier dans les meilleures conditions d’enseignements à distance.

Hygiène en milieu scolaire

Au cours de cette rencontre, l’UNICEF a également proposé une nouvelle collaboration au ministère de l’Éducation nationale en vue de l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves. L’organisme souhaite en effet garantir aux élèves une hygiène irréprochable de leurs écoles.

«Au-delà des enseignements qui doivent être de qualité, l’environnement et particulièrement l’accès à l’eau et à l’hygiène compte également, pour permettre à l’enfant d’exprimer son potentiel humain au maximum», explique Noël Marie Zagré.