Ouverture de campagne ratée pour le candidat indépendant à la présidentielle 2023, Jean Delors Biyogue. Sur les réseaux sociaux, il a accusé le parti d’Ali Bongo d’avoir perturbé son meeting par une animation politique en faveur d’Ali Bongo au lieu retenu pour entretenir son potentiel électorat.

Le candidat à la présidentielle, Jean Delors Biyogue lors de l’ouverture de son meeting à Rio, le 11 août 2023. © Facebook Jean Delors Biyogue

 

Le candidat indépendant à la présidentielle du 26 août prochain, Jean Delors Biyogue s’insurge contre le Parti démocratique gabonais (PDG.  Il accuse le parti de son adversaire Ali Bongo, d’avoir boycotté l’ouverture de sa campagne au carrefour Rio à la place de la Tolérance dans le deuxième arrondissement de Libreville. «J’ouvre ma campagne, pas dans une gare, je l’ouvre sur un siège symbolique où se trouve la place de la Tolérance», a déclaré le candidat remonté.

«Et parlant de tolérance, il y a un parti dont la devise c’est ‘’Dialogue, Tolérance, Paix’’, et ce sont eux qui sont venus perturber mon meeting toute à l’heure en dispersant mes militants», a dénoncé Jean Delors Biyogue. «C’est inacceptable dans une démocratie», s’est insurgé le candidat qui accuse le PDG d’avoir retardé le début de son meeting. «Ils sont venus installer leur dispositif juste à côté de là où je tiens mon meeting pour faire le bruit. Ils ont mis les policiers pour disperser ceux qui devaient venir à mon meeting», a-t-il martelé. Dans ce contexte, il a estimé que les conditions d’organisation des meetings doivent être les mêmes pour tous les candidats en lice, dans un pays qui se veut démocratique.

Annoncé par le Centre gabonais des élections (CGE), le lancement de la campagne pour les élections générales au Gabon a débuté le vendredi 11 août sur toute l’étendue du territoire. Le PDG a lancé sa campagne à la gare d’Owendo avec son candidat Ali Bongo Ondimba, en course pour briguer un troisième mandat à la tête du Gabon. D’aucuns se demandent comment un véhicule d’animation du PDG s’est retrouvé au même endroit qu’un autre candidat à la présidentielle.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lyvia Mengue dit :

    Il faut quand même être sacrément narcissique pour penser qu’il a même la moitié du bout du demi d’une chance de gagner la Présidentielle. MDR. N’est pas Macron qui veut !

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