Gabon : L’Institut Léon Mba promeut la lutte contre le réchauffement climatique
Préparer les enfants aux questions de protection de l’environnement et des écosystèmes, telle est l’ambition de l’Institut Léon Mba, qui a organisé le 6 septembre à Libreville, dans le sillage de la Semaine africaine du climat, sa «Journée de promotion de lutte contre le réchauffement climatique». Un événement organisé avec l’implication de la Chine et de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos).
L’Institut Léon Mba a organisé, le 6 septembre à Libreville, sa «Journée de promotion de lutte contre le réchauffement climatique». Menée avec l’appui de la Chine et de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), cette activité fait écho à la Semaine africaine du climat, récemment organisé dans la capitale gabonaise et vise à inculquer aux jeunes les notions de la préservation de la biodiversité. En outre, elle a été couplée à un moment historique. Les élèves de cet établissement faisant partie de ceux des huit pays du continent désignés pour discuter, en direct, avec les taïkonautes de la station spatiale chinoise, Tiangong ou «Palais céleste».
Organisé sous la forme d’une émission réalisée en présence des apprenants de cet établissement d’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire, cette Journée de promotion de lutte contre le réchauffement climatique a été l’occasion pour le directeur général de l’Institut Léon Mba, Adrien Wany Nkoghé Mba, de rappeler que «nous sommes dans une situation d’urgence climatique». Saluant les efforts du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, dans la recherche des solutions et son leadership dans la lutte contre le réchauffement climatique, il s’est réjoui de l’introduction dans les programmes scolaires, ce début d’année, de l’étude des Objectifs de développement durable (ODD).
«Il est urgent de sensibiliser les jeunes…»
Pour Wany Nkoghé Mba, par ailleurs promoteur de l’association les Amis de Wawa pour la préservation des forêts du bassin du Congo, «il est urgent de sensibiliser les jeunes générations parce que ce qu’elles ont encore l’énergie pour reprendre le flambeau». Et s’allier avec la Chine dans ce contexte demeure un atout. Citant le Plan d’action -2022-2024- du Forum sur la coopération sino-africaine de Dakar, le DG de l’Institut Léon Mba rappelle d’ailleurs qu’au terme de ce sommet les parties prenantes avaient soutenu «le projet collégien Science cube star» et devront établir «une alliance spéciale de la jeunesse Chine-Afrique», construire «une plateforme d’échanges entre les lycéens chinois et africains, et exploreront de nouveaux modes de coopération pour la vulgarisation des sciences aérospatiales, afin de jeter les bases de la réalisation des perspectives de développement des pays africains émergents dans le secteur de l’aérospatiale». D’où l’échange avec les taïkonautes.
Intervenant lors de cette activité académique, le directeur général adjoint de l’Agéos, Aboubakar Mambimba Ndjoungui, a présenté les missions de cette structure à caractère scientifique, technologique et environnemental. Une entité contribuant à la collecte, l’analyse et la mise à disposition des données issues de l’observation spatiale du territoire national pour la gestion durable de l’environnement, des ressources naturelles, de l’occupation des sols, de l’aménagement du territoire.
Il a en outre sensibilisé les jeunes sur ces questions climatiques, non sans indiquer que d’ici une cinquantaine d’années, les villes comme Akanda ou Port-Gentil pourraient être englouties par les eaux si rien n’est fait. D’où le satisfécit face à l’initiative chinoise d’organiser ces échanges avec les jeunes dans le but de les encourager à embrasser les métiers bleus et verts.
Finalement, il faut donc protéger les poumons verts et bleus et aboutir à des Nations verte et bleu. Le Gabon ayant déjà une bonne longueur d’avance en tant que «pays neutre carbone» et mettant tout en œuvre pour la Justice climatique.
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