Le 8e Congrès de la Société africaine de pathologie infectieuse (Sapi), couplé au 1er Congrès de la Société gabonaise de parasitologie-mycologie et médecine tropicale (Sogamme), a débuté ce jeudi 19 janvier à Libreville. Placés sous le haut patronage du président de la République, Ali Bongo Ondimba, ces travaux articulés autour du thème : «Contrôle des infections et urgences sanitaires» ont été ouverts par le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Les experts et participants au 8e Congrès du Sapi. © Gabonreview

 

Les spécialistes du monde médical, notamment les infectiologues, parasitologues et autres experts en médecine tropicale se retrouvent dans la capitale gabonaise, dans le cadre du 8e Congrès de la Société africaine de pathologie infectieuse (Sapi) et du 1er Congrès de la Société gabonaise de parasitologie-mycologie et médecine tropicale (Sogamme). Le lancement officiel de ces travaux, qui se déroulent du 19 au 21 janvier, a été fait par le ministre gabonais de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong. La thématique centrale de ces rendez-vous est : «Contrôle des infections et urgences sanitaires».

À l’ouverture des travaux, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a fait savoir que le 8e Congrès de la Sapi revêt un grand intérêt, car il survient après une longue interruption de leurs activités depuis 3 ans, liée à la pandémie de la Covid-19. «Comme vous le savez, cette crise sanitaire a surpris et frappé le monde avec d’énormes conséquences sur le plan sanitaire, économique et social. L’Afrique en paie un lourd tribut», a-t-il dit, relevant qu’elle a mis à rude épreuve nos systèmes de santé en montrant leurs faiblesses dans les domaines des ressources humaines, du diagnostic, de la prise en charge et de la recherche.

Ce qu’il relève de particulier est que cette pandémie a «permis de mettre en exergue le rôle central de l’infectiologue dans le système médical». «Votre engagement, votre détermination, votre courage et votre abnégation pendant la crise ont permis de sauver de nombreuses vies», a laissé entendre le ministre de la Santé. 

Le ministre de l’Enseignement supérieur et le ministre délégué à la Santé visitant le stand érigé lors du 8e Congrès du Sapi. © Gabonreview

Aux infectiologues, il fait comprendre que le thème choisi montre l’immensité de la tâche qui est la leur. «Comment contrôler la tuberculose, le paludisme, le VIH, la rougeole et d’autres maladies émergentes et réémergentes et faire aux urgences sanitaires dans un contexte de ressource limitée ?». À ces questions, il répond qu’il y a la nécessité d’investir sur le capital humain à travers la formation des professionnels de la santé, tout en renforçant le plateau technique des structures sanitaires, et favorisant l’implantation des industries pharmaceutiques.

À noter que les professeurs Marielle Mbouyou-Akotet, présidente la Sogapamme et Serge Paul Eholié, président de la Sapi, ont tour à tour planté le décor de ces rendez-vous de trois jours pour lesquels les experts plancheront sur plusieurs thématiques parmi lesquelles, les «stratégies pour le contrôle des urgences sanitaires», l’«approche « ‘’One Health’’ et risque de transmission avec le réchauffement climatique», «long Covid-19, est-ce vivre avec la Covid-19 ?», «résilience des systèmes de santé après la Covid-19».

Avant cette ouverture officielle des travaux, les congressistes se sont retrouvés, la veille dans le cadre d’une master class antibiothérapie. Elle ciblait principalement les médecins et praticiens du secteur public et privé intéressés par la prescription des antibiotiques et visait deux principaux objectifs  à savoir «acquérir une meilleure connaissance sur l’antibiothérapie et optimiser la prescription d’antibiotiques». Au cours de cette rencontre, l’application «Antibioclic-Afrique», permettant de renforcer le bon usage des antibiotiques, a été présentée à l’assistance.

 
GR
 

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