Quatrième vice-président du Sénat de la Transition, homme d’Église et membre de la société civile gabonaise, Georges Bruno Ngoussi s’est exprimé le 26 novembre sur l’actualité politique nationale. À l’issue du dernier référendum, qui a enregistré une forte mobilisation des membres de l’ancien parti au pouvoir, désormais déchu, il a recommandé au président de la Transition la suspension du Parti démocratique gabonais (PDG) et la création d’une « plateforme nationale inclusive » pour fédérer les forces vives de la nation.

Le révérend Georges Bruno Ngoussi. © D.R.

 

Acteur majeur de la société civile gabonaise, homme d’Église, Georges Bruno Ngoussi occupe actuellement le poste de quatrième vice-président du Sénat de la Transition. Fort des constats qu’il a réalisés concernant le déroulement de la Transition en cours dans le pays, il a formulé des observations et des suggestions au président Brice Clotaire Oligui Nguema, recommandant la suspension de l’ancien parti au pouvoir, le PDG, et la création d’une «plateforme nationale inclusive».

Lors de sa déclaration du 26 novembre, il a axé son propos sur trois points principaux : le dernier scrutin référendaire, les agissements du PDG alors que cette formation avait été suspendue à l’issue du Dialogue national inclusif d’Agondjé, et la mise en place de cette plateforme.

Le Révérend Georges Bruno Ngoussi a en effet invité Brice Clotaire Oligui Nguema à dissoudre le PDG. Il se réfère à la volonté des Gabonais, estimant qu’ils se sont exprimés à travers les recommandations issues du Dialogue national inclusif tenu en avril dernier. Bien qu’il fasse cette proposition, il souligne qu’elle est motivée par des leçons tirées du récent vote référendaire. En effet, ce scrutin a consacré l’adoption de la nouvelle Constitution gabonaise.

«Ce retour sur la scène publique, en dépit de la volonté majoritaire exprimée lors du Dialogue national inclusif, est une tentative claire de détourner notre marche collective vers une gouvernance fondée sur l’intérêt général», a observé le Révérend, fustigeant également le «comportement arrogant affiché par ce parti au cours de la récente consultation référendaire». «L’arrogance affichée par ce parti à l’occasion de ce référendum évoque des comportements que nous devons impérativement reléguer au passé», a fait savoir le leader de l’Église Nazareth.

En clair, il reproche aux partisans de l’ancien parti au pouvoir d’afficher une posture provocante, alimentant ainsi le courroux d’une population éprouvée par des décennies de gouvernance défaillante. Dès lors, il déclare sans ambages : «En ce moment crucial, je lance un appel vibrant au chef du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Son Excellence le président de la Transition, président de la République. Je l’exhorte à transformer cette aspiration populaire en actes concrets à travers un décret ou un texte de loi ordinaire… ».

Il suggère également la création d’une plateforme nationale inclusive, une structure devant rassembler toutes les forces vives souhaitant œuvrer pour le développement du Gabon. Pour lui, cette plateforme serait un espace d’unité, de dialogue et de cohésion, «base solide d’un Gabon renouvelé, fidèle aux valeurs de justice, de transparence et de réconciliation nationale ».

Le sénateur de la Transition appelle donc le président de la Transition à fédérer les Gabonais autour d’une vision commune.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Rapha dit :

    Vous avez tous accepté des nominations qui ont pour seul objectif de vous museler, l’homme gabonais est vraiment immature. Quatrième vice président du Sénat,mon œil… Les gabonais sont tous des pedegistes, dès lors qu’ils suffit de leur donner de l’argent, ou une nomination pour qu’ils retournent leur veste.. Quel dommage ! Le pays ne se développera jamais. Changer de mentalité est la solution, dissoudre le PDG une blague. Mr Ngoussi est un pedegistes qui s’ignore.

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