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Gabon : Les retraités en sit-in à la CPPF
Les retraités civils et militaires ont envahi l’esplanade de la Caisse des pensions et prestations familiales (CPPF) ce 16 juin, pour réclamer le paiement de leurs droits, l’arrimage de leur pension retraite au nouveau système de rémunération et sa valorisation.
Las d’attendre le paiement de leurs droits, l’arrimage de leur pension retraite au nouveau système de rémunération, les retraités campent au siège de la CPPF. © D.R.
Décidément, le front social gabonais est en ébullition quasiment à tous les niveaux. Après les dysfonctionnements décriés et à l’origine des difficultés que rencontre la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), voici le tour à la Caisse des pensions et prestations familiales (CPPF). Ce 16 juin, les retraités y ont fait un sit-in pour réclamer l’arrimage de leurs pensions retraites au nouveau système de rémunération et le paiement de leurs droits.
Cette démarche répond à l’appel général lancé par les retraités afin de manifester à travers le pays, notamment dans les directions locales du trésor public. Ils veulent marquer leur désapprobation face à l’apathie du gouvernement qui tarde à mettre en œuvre ses propres réformes.
Selon les responsables de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), relayés par Topinfosgabon.ga, que «depuis 2015, plusieurs retraités du secteur public perçoivent une pré-retraite alors que pendant toute leur carrière ils ont cotisé pour avoir une retraite digne. Pire, nombreux d’entre eux meurent faute de moyens pour se soigner sans que cela n’émeuve le gouvernent qui refuse, à ce jour, de trouver une solution définitive au problème».
Dans la foulée, le Conseil d’administration et la Direction générale de la CNSS ont été dissous par le dernier Conseil des ministres à cause de «profonds dysfonctionnements» au sein de cette structure. Une administration provisoire chargée d’assurer l’administration, la gestion et la réforme de cette entité, sur une période de 12 mois, a été mise en place. L’on espère qu’il n’en sera pas le cas de la CPPF qui doit se mobiliser pour apporter des solutions aux problèmes posés par les retraités.
2 Commentaires
C’est honteux et douloureux de voir ses papas et mamans assis à même le sol pour réclamer ce qu’ils ont semés toute leur vie,
D’un autre côté il faut dire que les Gabonais méritent ce qui leur arrivent.un candidat à l’élections présidentielle de 2009 avait que vue la situation du pays l’opposition ne devrais même pas battre campagne, pour dire que il ya quelques jours nous avons vue des foules défilés à Libreville et à l’intérieur du pays pour demander la candidature d’ali bongo le responsable de la situation actuelle,Donc ses Gabonais veulent la continuité de leur situation ? 7 ans encore ? Non vraiment Gabonais c’est pas la peine, pendant ce temps les étrangers et le clan Bongo Valentin se remplissent les poches et de vrais Gabonais pleurnichent pour des clopinettes. Alors pourquoi se plaindre c’est notre choix non? Le choix de la souffrance .
bonjour Gabonreview
je suis l’un de vos lecteurs assidu depuis de longues années.
je tiens à vous féliciter pour la qualité de votre travail qui allie rigueur et respect de vos lecteurs.
dans un environnement ou l’argent est passé maitre de tout vous avez toujours su faire la part des choses entre rentabiliser votre journal et servir à vos lecteurs une infromations équilibré.
je vous écris auourdhui parcque je suis particulièrement meurtri par le malheur qui frappe la famille gabniasez dont les maisons on été détruites à la suite d’un litige foncier avec un sujet libanais.
j’ai écouté la jeune fille membre de la famille qui a donné sa version des faits sur les réseaux sociaux. elle a présenté des éléments troublants qui laissent à croire que cette destruction n’aurait pas du avoir lieu.
j’ai suivi un reportage réalisé par Gabon Télévision hier sur la question.
je dois dire que j’ai été heurté par la légerté avec laquelle ce sujet a été traité.
je vous prie de croire que je ne suis pas membre de cette famille et je ne connais personne dans cette famille ni de près ni de loin.
je souhaite simplement que vous vous penchiez sur cette affaire pour nous éclairer davantage en interrogeant toutes les parties en conflit y compris le libanais ou son conseil.
je crois que cela aiderait à mieux comprendre ce problème et à contribuer à la manifestation public de la vérité.
je suis un citoyen meurtri par tant de violation des droits des plus faibles.
merci de votre attention