Aux côtés de son époux lors de sa tournée dans la province du Moyen-Ogooué, Zita Oligui Nguema est apparue sur des photos peu flatteuses et plutôt dégradantes. Assez pour enflammer la toile et susciter certaines interrogations. 

La première dame aux côtés de son époux dans le Moyen-Ogooué, le 23 juin 2024. © Communication première dame

 

Que s’est-il passé dimanche 23 juin à Lambaréné, avec les images de la première dame ? Y a-t-il eu revanche sur l’épouse du président de la Transition ? Qui en veut à Zita Oligui Nguema ? Depuis la diffusion sur la toile ce jour-là,  des images peu reluisantes et plutôt dégradantes de l’épouse du général président, plusieurs questions taraudent les esprits. Accompagnant le président de la Transition dans la province du Moyen-Ogooué où elle a tout aussi mené quelques activités dans le cadre de sa fondation, Ma Bannière, Zita Oligui Nguema a été prise en photo.

«Photo ratée et peut-être retouchée»

Une formalité en pareilles circonstances, mais finalement entourée d’un hic : certaines de ces photos visiblement prises dans le même espace-temps, dévoilaient particulièrement une femme mal maquillée, amenant certains à s’interroger sur la nature des cosmétiques utilisés, d’autres sur le professionnalisme de la maquilleuse de la première dame et d’autres encore sur le professionnalisme de son service de communication tant pour eux, les prises de vue incriminées ont été faites par ce service censé gérer l’image de la première dame. À la lumière des faits, il ressort que tout est parti d’une «photo manifestement ratée et peut-être retouchée» de la première dame.

Diffusée sur les réseaux sociaux par la page CTRI News dimanche soir, elle a dans la foulée fait le tour de la toile. Alors que ce média est connu pour «accompagner le président de la Transition», d’aucuns parlent d’une «image, visiblement prise avec un appareil mal paramétré» et qui par ailleurs «aurait dû être censurée si l’organe en question avait respecté un minimum d’éthique déontologique». Le service Communication de Zita Oligui Nguema assure que ce n’est qu’après son intervention que cette image a finalement été retirée, «mais le mal était déjà fait». La toile a pour ainsi dire, tourné en dérision d’autres photos où apparaissait Zita Oligui Nguema.

Zita Oligui Nguema. © Com. première dame

«Renforcer d’urgence les mesures de contrôle et de gestion de l’image»

Y compris celles où elle était aux côtés de son époux, prises dans le même espace-temps et publiées par CTRI News. Pour enfoncer le clou, un autre média en ligne a publié une autre photo de l’épouse du président de la Transition avec une robe tachée de jaune. Ce, assure la Communication de la première dame par ailleurs désolée, «alors que l’image d’origine ne comportait rien de tel». Volonté de nuire, maladresse ou manque de sérieux ? Le 25 juin, le quotidien national a pour sa part publié une photo de la première dame dont la qualité a été jugée «médiocre». Une défaillance des machines expliquerait cet état de fait.

Autant d’éléments qui ont amené les services de la première dame à attirer l’attention des médias quant à la diffusion de tels contenus qui peuvent «nuire à l’image des personnes concernées et exposer les auteurs à la rigueur de la loi». Ils songent à «renforcer d’urgence les mesures de contrôle et de gestion de l’image pour éviter de telles situations à l’avenir». Pour eux, «la protection de l’image des personnalités publiques, en particulier celle du chef de l’État et de sa famille, demeure une priorité pour maintenir la confiance et le respect des citoyens envers leurs dirigeants».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Il faut arrêter avec ce cirque de première dame par- ci, première dame par là. Quelle est la valeur ajoutée ? Rien, zéro. Que du bouffage d’argent. Quel est le bilan de dame Valentin ? Des milliards partis en fumée, et on continue… Pauvre Gabon. Oligui Nguema n’a pas encore été élu, qu’il ne nous impose pas ses épouses. Rien que pour cela, je ne le soutiendrai jamais.

  2. Fille dit :

    A fond toute sur l’artifice alors que l’essentiel est ailleurs ! Pitié de nous. Nous ne sommes pas en Angleterre et Zita n’est pas une reine futile.

Poster un commentaire