Gabon : Les parlementaires à l’école de la FAO pour des investissements structurants dans l’agriculture
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Institut international pour le développement durable (IISD) ont organisé, le 8 novembre, une session de formation pour les parlementaires gabonais membres de l’Alliance parlementaire gabonaise de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (APGSAN). La formation porte sur les investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires.
Le gouvernement gabonais recherche des voies et moyens pour inverser la dépendance du pays aux importations du secteur agricole qui représentent plus de 60% aujourd’hui. S’impliquant dans cette recherche des solutions, les parlementaires ont récemment lancé l’Alliance parlementaire gabonaise de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (APGSAN). Les membres de cette Alliance se sont retrouvés, le 8 novembre, dans le cadre du renforcement de leurs capacités sur les investissements dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Une initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avec l’appui de l’Institut international pour le développement durable (IISD).
L’ambition du Gabon en matière agricole, aujourd’hui, est de faire de l’agriculture le premier moteur de la croissance économique, le premier levier de la diversification économique, premier gisement d’emplois et vecteur contre la pauvreté, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Et par la même occasion, réduire le poids du secteur pétrolier dans l’économie nationale.
Désormais impliqués dans cet objectif à travers leur Alliance parlementaire, les députés et sénateurs membres de ce groupe devront veiller à l’amélioration du cadre législatif en la matière. «Nous devons veiller à ce que les investissements actuels et futurs, dans l’agriculture et plus généralement dans le domaine alimentaire, soient responsables. Et les parlementaires que nous sommes, devons jouer un rôle central et catalyseur, conformément à nos missions, dans la promotion d’investissements responsables», a fait savoir le Secrétaire général de l’APGSAN, Yves-Fernand Manfoumbi, à l’ouverture des travaux, soulignant que «ce n’est pas pour autant que le pays doit accepter tout type d’investissements au nom de la croissance.»
D’où l’intérêt de ce programme visant à améliorer leurs connaissances et à les outiller à promouvoir et favoriser une augmentation des investissements qui sont à la fois qualitatif et quantitatif dans le domaine agro-alimentaire. «Les investissements dans l’agriculture et les systèmes alimentaires peuvent constituer un moyen important de soutenir la résilience des communautés face aux crises et d’assurer des chaînes d’approvisionnement alimentaire solides», a ldéclaré Huguette Biloho Essono, la Chargée de programme de la FAO.
Cette session permet aux parlementaires et aux parties prenantes de discuter de quel type de soutien à apporter au Parlement gabonais pour créer un environnement favorable aux investissements agricoles responsables, publics et privés. Ce qui permettra de contribuer efficacement à la sécurité alimentaire et à la nutrition, au développement économique durable.
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