Le Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale, en collaboration avec les élèves des classes de seconde et première scientifique du lycée Paul Indjendjet Gondjout, célèbre ce 20 mai à Libreville, les journées mondiales de l’abeille et de la biodiversité sous le thème : «L’abeille, grande cause nationale ; bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie».

Les élèves du lycée Paul Indjendjet Gondjout célébrant les journées mondiales de l’abeille et de la biodiversité sous le thème : «L’abeille, grande cause nationale ; bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie». © Gabonreview

 

Les élèves du lycée Paul Indjendjet Gondjout ont effectué le 20 mai, sous la conduite des responsables du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale, une immersion dans le monde des abeilles ; insectes pollinisateurs indispensables pour la préservation des écosystèmes, mais menacés par les activités humaines.

Une journée de sensibilisation a été dédiée à cette jeunesse scolarisée à l’occasion de la célébration conjointe des journées mondiales de l’abeille et de la biodiversité sous le thème : «L’abeille, grande cause nationale ; bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie».

«Il devient urgent d’agir pour préserver le développement de l’abeille. Vous êtes l’avenir et les futurs décideurs, c’est aujourd’hui que vous devez prendre conscience de l’intérêt que revêt les abeilles et la biodiversité», a déclaré le représentantde la FAO, Adama Taoro.

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Durant plus de trois heures, ces futurs scientifiques ont été édifiés à travers deux communications sur le rôle primordial des abeilles qui assurent 80 % de la pollinisation des espèces de plantes à fleurs. Elles sont à la base de toutes les chaînes alimentaires. En plus de leur rôle environnemental, les abeilles ont un poids économique primordial.

La deuxième communication a porté sur l’importance de préserver la diversité biologique sur terre (les espèces et les écosystèmes) pour le présent et pour les générations futures, face aux activités humaines participant à réduire le nombre d’espèces vivantes : agriculture intensive et épandages massifs de produits phytosanitaires, pêche intensive et élevage industriel, chasse d’espèces protégées, déforestation, etc.

«Personnellement, je ne savais pas que ces journées existaient. Mais après avoir participé à la sensibilisation, j’ai été heureux de savoir qu’on prend une journée pour parler des abeilles et de la biodiversité. Au sortir, d’ici, je m’engage à sensibiliser mes parents, mes camarades sur l‘activité humaine qui menace les abeilles, en les invitant à arrêter d’utiliser des pesticides dans les jardins, de planter des fleurs variées et locales», a confié Eva Chantale, élève en 2nde S au LPIG.

 
GR
 

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