Plusieurs étudiants poursuivant ou amenés à poursuivre leurs études au sein des grandes écoles du Gabon ont été invités à s’inscrire à l’Université Omar Bongo (UOB). La raison ? L’État n’a pas ou plus les moyens de payer leur scolarité, alors que beaucoup avaient déjà commencé les cours.

Incapable de payer les frais de scolarités des étudiants orientés dans les grandes écoles, l’Etat se tourne vers l’UOB pour accueillir ces derniers. © L’Union/Sonapresse

 

Actuellement, il ne fait pas bon d’être inscrit dans une grande école aux frais de l’État. Beaucoup d’étudiants orientés dans ces établissements ont eu la désagréable surprise d’apprendre qu’ils vont poursuivre leurs études à l’Université Omar Bongo (UOB). La raison ? L’État n’a pas ou plus les moyens de payer la scolarité. Les étudiants ont reçu l’information du ministère de l’Enseignement supérieur, le 2 mars.

«Suite aux messages du ministère de l’Enseignement supérieur, nous nous sommes rendus sur place», a confié un bachelier orienté à l’Institut de Technologie d’Owendo (ITO). «Nous avons été informés que ceux qui ont été orientés vers les écoles vont revenir à l’UOB, car l’État ne peut pas payer la scolarité de tout le monde. Ils disent qu’ils ont essayé de regarder leur budget et que c’est insoutenable. Et comme ils ne veulent pas faire de discrimination en payant la scolarité des uns et pas celle des autres, ils vont ramener tout le monde à l’UOB», a confié l’étudiant complètement désabusé.

Face à cette situation, les responsables des grandes écoles ont donc conseillé aux étudiants d’aller s’inscrire à l’UOB. Cette situation concerne les étudiants dont l’État devait payer ou paye les frais d’écolage en Licence1 et niveaux supérieurs, dans 25 de ces écoles supérieures. Ceux dont les parents peuvent payer la scolarité pourront poursuivre leurs études dans lesdites écoles, où les frais d’écolage se chiffrent au moins à 1,5 million de francs CFA l’année en Licence1. «Le monde s’effondre autour de moi, car mes parents sont incapables de payer la scolarité», s’est désolée une étudiante de l’École supérieure de la mer (ESM-Gabon), qui avait déjà commencé les cours.

Les apprenants qui étaient au niveau supérieur à la Licence1, et dont les filières n’existent pas à l’UOB, sont contraints de reprendre au premier niveau comme les nouveaux bacheliers. En plus de leur réorientation forcée vers l’UOB, les nouveaux bacheliers n’ont reçu aucune garantie de l’obtention de la bourse d’études. En effet, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a revu les critères d’attribution, la bourse n’étant plus automatiquement octroyée par l’obtention du bac. Un véritable coup de massue qui annonce probablement une montée de température au sein du département de Patrick Mouguiama-Daouda.

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Les Bongos ont décidé de faire la vraie sorcellerie contre les enfants des payvres.

  2. Gayo dit :

    Tantôt on forme trop de littéraires et maintenant on ne veut plus former des professionnels? Tsié Ali Bongo et ses gens en plus de ne pas savoir où ils vont ne comprennent même pas les propos qui sorte t de leurs bouches au point de toujours renier même des constats sur la réalité. Jeunes vous allez passé les années à l’uob pour chomer 80% d’entre vous. Si vous ns consentissez au sacrifice pour chasser ces incompétents des Bongo vos enfants vivrons encore pire.

  3. Bibang dit :

    Mais comment peut- t-on être aussi nul? Diriger un petit pays riche et aussi sous peuplé comme le Gabon c’est si difficile?
    Ce ministre doit tout simplement être viré pour incompétence aggravée!

  4. Gilles dit :

    Le PDG oyé !!! Tous pour le PDG en 2023

  5. Léona Obone dit :

    Franchement, je ne suis pas étonnée 😅😅

  6. Djie'mbi dit :

    Lorsque l’on est étudiant on doit réfléchir comme des intellectuels. Nois avons trop d’étudiants amorphes. La réflexion et l’action peuvent changer les choses ds ce pays.

  7. Mintsa dit :

    C’est quand les étudiants de l’uob vont venir faire cours sur la voie national qu’ils verrons que là ça ne vas plus

  8. MOUBARAK HASSANE MAHAMAT dit :

    Bonjour comment allez-vous, je suis titulaire d’un diplôme de licence en sciences Biomédicales et je voulais continuer une formation de Master au de votre université

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