Selon une récente étude publiée dans la revue Global Ecology and Conservation, la faiblesse du réseau routier participe à la protection des éléphants de forêts au Gabon. Le pays ne possède qu’un réseau routier de 20% en état, estimé à près de 10 000 km.

Les éléphants de forêts protégés en partie par la faiblesse du réseau routier, dont seulement 20% estimé à 10 000 km est praticable. © mongabay.com

 

Le Gabon constitue le dernier bastion des éléphants de forêts en Afrique, avec plus de 95 000 espèces recensées. Dans une étude récemment publiée dans la revue Global Ecology and Conservation, la scientifique principale de la Wildlife conservation society (WCS), qui a mené l’étude avec l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), est revenue sur les raisons de l’abondance des éléphants de forêts au Gabon.

«À mon avis, il y a deux raisons principales pour lesquelles le Gabon a conservé ses forêts et ses éléphants : Le Gabon est riche en ressources naturelles et sa population humaine est globalement faible», a déclaré Alice Laguardia, dans un article transmis à EcoWatch, une communauté d’experts publiant du contenu de qualité, basé sur des données scientifiques, les questions environnementales, les causes et les solutions pour une planète et une vie plus saine. Selon la scientifique du WCS, la croissance économique du Gabon repose en grande partie sur l’extraction du pétrole, ce qui a laissé ses forêts largement intactes.

«Cependant, avec la crise de l’industrie pétrolière, la pression est de retour sur les forêts (…) Heureusement, le gouvernement gabonais est déterminé à protéger sa forêt et impose des pratiques durables aux sociétés d’exploitation forestière qui travaillent dans le pays. De nombreuses régions du Gabon sont presque inaccessibles en raison du manque d’infrastructures routières développées, les forêts restent donc protégées», a affirmé Alice Laguardia. Au Gabon, seulement 20% du réseau routier, estimé à près de 10 000 km, est en état. Un mal pour un bien, serait-on tenté de dire.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. matho dit :

    En conclusion, ne construisons plus de routes et ne réhabilitons pas l’existant pour que vive l’Éléphant roi!

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