En attendant les 15 décembre où l’on devrait présenter son «pass sanitaire» ou un test négatif au Covid-19 avant d’accéder aux lieux publics, le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé le 6 novembre que les cliniques privées et les pharmacies sont autorisées à administrer le vaccin contre le Covid-19.

Dès le 15 novembre, les cliniques privées et les pharmacies pourront administrer le vaccin contre le Covid-19. © D.R.

 

En vue de l’extension de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 et surtout de la ramener de plus en plus vers la population, le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a reçu successivement le 6 novembre, l’Association des responsables des établissements médicaux privés du Gabon (AREMPG), le bureau de l’Ordre national des pharmaciens du Gabon (ONPG) et le Syndicat national des pharmaciens du Gabon (SNPG).

Lors de la séance de travail, le chef du département de la Santé a présenté l’évolution du Plan national de vaccination contre le Covid-19, notamment la phase de vulgarisation et d’intensification de la vaccination par l’implication de l’ensemble des acteurs du système sanitaire national, conformément à son axe stratégique 1. Il a dit la volonté du gouvernent à associer l’AREMPG et l’ensemble des officines privées dans la campagne de vaccination.

Guy Patrick Obiang Ndong a laissé entendre que la vaccination dans ces structures devrait être effective à partir du lundi 15 novembre 2021 sur l’ensemble du territoire national. En attendant, il a instruit la Coordination nationale de la campagne de vaccination d’organiser, dans les meilleurs délais, des séances de formation d’une part et d’autre part, d’aménager les différents sites retenus pour la vaccination, selon les normes nationales. Un accompagnement technique d’au moins une semaine est garanti pour ces structures en vue d’assurer le principe de pharmacovigilance.

Le ministre a invité l’AREMPG et l’Ordre national des pharmaciens, ainsi que le Syndicat national des pharmaciens à intensifier la sensibilisation des agents vaccinateurs de leurs différentes structures. Ces derniers devront adopter un comportement probe dans la pratique de l’activité de vaccinale. Car, a-t-il rappelé, «ce sera tolérance zéro avec les agents qui feront dans la fraude. Ils seront sévèrement sanctionnés conformément à la règlementation en vigueur».

 
GR
 

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