Gabon : Les belles ambitions de Genmin dans le minerai
La compagnie métallurgique Genmin nourrit de belles ambitions au Gabon. En plus du projet phare du fer de Baniaka, le groupe australien est engagé sur deux autres permis tout aussi prometteurs, à Bakoumba et à proximité de la frontière entre le Cameroun, la Guinée équatoriale et le Gabon.
En plus de son pays d’origine, l’Australien Genmin Group a jeté son dévolu sur le Gabon pour y développer son activité. La compagnie métallurgique mène actuellement le projet «Fer de Baniaka» à Boumango, dans le Haut-Ogooué, pour lequel les études de préfaisabilité sont en cours. Ce projet va comprendre, outre la disponibilité des installations portuaires à Owendo et la construction d’une ligne de chemin longue de 60 km pour rallier le Transgabonais existant. Le rythme de production du minerai de fer prévu est de 5 millions de tonnes par an.
«Nous nous concentrons principalement sur le sud-est du Gabon, où nous avons bloqué tout le terrain potentiel pour le minerai de fer DSO à haute teneur», a récemment confié le Président directeur général (PDG) du groupe sur miningreview.com. «Grâce au chemin de fer Transgabonais, qui relie 670 km à l’est de la gare portuaire d’Owendo dans la capitale Libreville, à Franceville au sud-est, nous sommes bien placés pour transporter notre minerai de fer une fois qu’il a été extrait et lavé», a affirmé Joe Ariti.
Avec ses 5 270 km² de propriété au Gabon, Genmin se concentre sur deux autres projets en plus de celui de Baniaka. «Notre projet principal est Baniaka, qui fait actuellement l’objet d’une étude de faisabilité prévue en mai ou juin de cette année. À proximité de Baniaka se trouve Bakoumba, qui représente un avantage de l’exploration régionale. Le troisième projet, un gisement de minerai de fer, de cuivre et d’or, est situé presque à la frontière du Cameroun, de la Guinée équatoriale et le Gabon est très inexploré, mais représente le pays des éléphants», a conclu Joe Ariti.
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