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Gabon : Les «arnaqueurs sentimentaux» désormais punis par la loi
L’escroquerie sentimentale est désormais passible de poursuites judiciaires au Gabon. C’est l’une des nouveautés du Code pénal. Il est question de protéger les uns et les autres des esprits malintentionnés, arnaqueurs, dont l’ambition est d’abuser de la confiance et de l’amour que leur portent les tiers. L’infraction est désormais passible de 6 mois de prison et d’un million de francs CFA d’amende.
L’escroquerie sentimentale est dorénavant passible de 6 mois d’emprisonnement et d’une amende d’un million de francs CFA au Gabon. © D.R.
Le législateur gabonais a récemment inscrit dans le Code pénal un texte de loi punissant l’arnaque sentimentale. Si le sujet semble banal et risible, c’est que le phénomène des arnaqueurs sentimentaux prend de l’ampleur. Il consiste à feindre des sentiments amoureux pour une personne afin d’en tirer des avantages : argent, services, relations sexuelles, mariage, etc.
Faire naître de l’espoir dans le cœur d’un homme ou d’une femme, en acceptant ses présents, sachant que la relation ne sera jamais consommée, peut être qualifié d’escroquerie sentimentale et passible de poursuites judiciaires. Comment cela fonctionne-t-il ? L’homme ou la femme prétend être intéressé par une relation sentimentale. Or, il s’agit juste d’une stratégie pour gagner la confiance de la cible. De fil en aiguille, l’indélicat va bénéficier de l’attention de sa victime, se matérialisant par des cadeaux en tous genres, mais sans jamais fournir la contrepartie, en l’occurrence l’amour ou l’affection attendue.
La pauvreté, la précarité, le complexe d’infériorité, la convoitise, entre autres, sont des éléments invoqués pour justifier cette situation qui gagne davantage la société.
Dès lors, la loi 006/2020 du 30 juin 2020 modifiée en son article 469 stipule que l’escroquerie sentimentale est dorénavant passible de 6 mois d’emprisonnement et d’une amende d’un million de francs CFA. Dans le même sens, l’article 301 du Code pénal gabonais énonce que «user de manœuvre frauduleuse dans le but de faire naitre de l’espérance ou la crainte d’un succès pour se faire remettre des fonds, est passible de poursuites».
Lors d’une interview à la télévision nationale, l’ancien ministre et magistrat, Honorine Nzet Biteghe, soulignait qu’«il y a des hommes qui escroquent les femmes tout comme il y a des femmes qui peuvent s’amuser à ce jeu – là (…). Elle n’aime pas le monsieur mais, comme il a des moyens, elle prend mais son cœur n’y est pas. En droit, c’est ce que l’on appelle le dol et, sur le plan pénal, on parle d’escroquerie». «Ainsi, ne pas obtenir gain de cause durant la «période de séduction» pourrait amener la personne lésée à saisir la justice qui apprécierait, alors, la gravité et la pertinence des faits», avait-elle expliqué.
Sauf que pour évaluer et juger ce délit, l’appréciation de l’élément moral revient au juge. «Il leur convient d’apprécier souverainement la bonne ou la mauvaise foi des prévenus, selon les éléments de fait par eux constatés dans la procédure qui leur est soumise, sous la seule réserve que leur affirmation ne se trouve pas en contradiction avec leurs constatations», a déclaré un magistrat.
8 Commentaires
Bonne nouvelle fini les histoire d’acheter portable, crédito ou louer la Maison de la maitresse.ou la promesse de mariage
Comme tous les pédégistes sont des hommes vicieux qui ne vivent que pour la bonne chair, c’est sur que tu t’es fait avoir plusieurs fois. Pauvre vieillard.
Les femmes mariées au pouvoir ont décidé de se faire les tchiza mddddrrrrr
Il va falloir construire un paquet de nouvelles prisons là !
Il y a plus impotant les femmes veuves marié à la coutume sont toujours lesées lorsque leurs maris décèdes Elles ne peuvent entrer dans leurs droits la CNSS les retraites sont bloqués Ma maman en fait partie Cordialement
Bonsoir,
Ma belle-mère s’était fait arnaquer de 58 000 euros sur la Côte d’Ivoire depuis le 06 août 2017 par envois successifs avec W-Union et Money Gram et a gardé les récépissés.
Elle a vendu son appartement à un homme et vider ses économies. Elle était à la rue avec toutes sortes de dettes et de factures. Quand je l’ai appris, ça m’a tellement choqué que j’ai tout de suite cherché des contacts pour l’aider, on a commencé d’abord par porter plainte à la gendarmerie, puis à la police, et ça n’a rien donné. Mais heureusement, par chance, j’ai pu avoir l’adresse de la présidente de la police Interpole contre la cybercriminalité et grâce à elle ma belle-mère a été remboursée de l’équivalent de 62.000,00 € par le gouvernement y compris un dédommagements de 250000 €. Dieu merci tout c’est bien passé, je ne souhaiterais pas même à mon pire ennemi de subir ce que ma belle-mère à vécue, car elle était vraiment désespérée, elle avait tout perdu, ça à été un coup de chance de pouvoir contacter Mme Ballestrazzi, En tout cas elle a eu son compte et ne vas plus sur l’internet, et ça m’a donné beaucoup de conseils, car je ne savais pas que ce genre d’arnaque était possible, mais je vois que rien n’est impossible sur l’internet surtout quand je vois ces centaines de commentaires sur les forums d’arnaque de tout genre. Depuis ce moment, je n’entreprends rien de professionnel sur l’internet a part suivre les actualités et discuter avec mes connaissances. Si vous n’avez pas vraiment confiance à mon témoignage, vous pouvez bel et bien vous renseigner sur Mme Mireille Ballestrazzi sur Google pour voir qu’elle existe et qu’ elle est aussi la présidente de la police Interpole. Je vous donne l’adresse de la présidente d’interpole pour tous ceux qui ont besoin d’aide.
ADRESSE : Mireille.Ballestrazzi.fr@gmail.com
Je vois plusieurs commentaires d’hommes index la Femme sur cette loi,or vous ignorez que cette loi est pour les deux sexes opposé. Il y’a des hommes qui nourrissent certaines femmes d’espérance dehors la,et une fois que tu cède à leurs avancés ils t’abondonne.
E-mail : office.cyberdefense@gmail.com
OIRCC est un organisme international de lutte contre la cybercriminalité. Nous collaborons avec la police des pays concernés par les affaires pour procéder à l’arrestation des cybercriminels et les faire rembourser les fonds extorqués dans le cas d’une cybercriminalité financière. Déposez une plainte directement sur notre adresse mail pour une assistance particulière :
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E-mail : office.cyberdefense@gmail.com