Le gouvernement nourrit un rêve : procurer des parcelles de terrain et des logements accessibles à tous les Gabonais. Pour matérialiser cet idéal, dans un pays où avec le déficit en logements était de 225 000 unités en 2015, l’exécutif ambitionne notamment de revisiter les textes encadrant les secteurs de l’habitat et l’immobilier.

Le Gabon enregistre un déficit d’environ 7000 logements par an. © D.R.

 

Face au déficit de logements supérieur à la moyenne des pays comparables, principalement concentré dans les zones urbaines et la décroissance du secteur de la construction, qui ne représente qu’une part limitée du PIB et des emplois, le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures. En effet, procurer des parcelles de terrain et des logements accessibles à tous les Gabonais, figure parmi les priorités du Pan d’accélération de la transformation (PAT).

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement veut revisiter les textes encadrant les secteurs de l’habitat et l’immobilier au Gabon. «On a un volet législatif et règlementaire très important parce qu’en réalité, tout l’habitat et une bonne partie des problèmes de l’Habitat proviennent de l’insuffisance des textes soit du manque de textes», a affirmé le ministre de l’Habitat dans POD’GOUV, le 2 septembre dernier, un podcast axé sur l’action du gouvernement.

L’inquiétant recul du BTP

«Pourquoi le cadre législatif et règlementaire ? Mettre un ou deux millions de personnes dans un même endroit et canaliser, juguler, les besoins, les pulsions et les envies des uns et des autres, nécessite qu’un cadre règlementaire bien précis détermine les droits et obligations de chacun», a ajouté Olivier Abel Nang Ekomiye. Au Gabon, les secteurs du BTP et l’immobilier ont été sérieusement impactés par les crises enregistrées ces dernières décennies.

Entre 2012 et 2019, le BTP a accusé un recul de 5% par an en moyenne, contre une croissance de 3,6% par an en Afrique. Tandis que le manque de logements augmente d’année en année, avec un déficit de 225 000 logements en 2015, soit 118 logements pour 1000 habitants et ; une augmentation annuelle du déficit d’environ 7000 logements par an. Olivier Abel Nang Ekomiye et le gouvernement pourront-ils changer la donne ? Les populations l’espèrent vivement.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Loozap dit :

    Il est temps d’étendre les logements pour palier à ces déficits

  2. moundounga dit :

    Bjr. les statistiques du dernier pragraphe tiennent compte de quel air spatial, LBV ou l’ensemble du pays ? Si nous sommes dans le cas d’espece de la 2eme posture alors les données sont à revoir. Amen.

  3. UDFR dit :

    «  » » » »Le gouvernement nourrit un rêve : procurer des parcelles de terrain et des logements accessibles à tous les Gabonais » » » »

    On prend vraiment les gens pour des imbéciles alors que 90 % des constructions individuelles se font sans permis de construire et avec les westaf comme maçons…..sic

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