Récemment validé en Conseil des ministres, le projet de budget de l’État gabonais pour l’année 2024 est désormais sur la table des députés de la Transition. Le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, et son collègue du Budget, Charles M’Ba, ont défendu ce projet de budget équilibré, en recettes et en dépenses, à 4 162 milliards de francs CFA contre 3 602,3 milliards de francs CFA, soit une hausse de 559,7 milliards de francs CFA.

Le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi et son collègue du Budget, Charles M’Ba, face aux députés. © D.R.

 

Conformément à la loi, après la validation, en Conseil des ministres du 6 décembre dernier, du projet de loi de finances (PLF) déterminant les ressources et les Charges de l’État pour l’année 2024, les ministres en charge de la présentation et de la défense de ses articulations étaient face aux députés de la Transition, depuis le 12 décembre. 

Déterminant les ressources et les Charges de l’État pour l’année 2024, le Conseil des ministres faisait savoir que le PLF «formalise les très hautes instructions du président de la Transition, relatives à la refonte des institutions, à l’amélioration des conditions de vie des populations et traduit également le respect de nos engagements envers nos partenaires techniques et financiers». Il décrit en effet l’ensemble des charges et ressources de l’État, intègre les contraintes politiques, économiques, sociales liées au changement de régime intervenu le 30 août dernier, à travers la prise du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dirigé par les militaires.

S’expliquant devant les représentants du peuple, Mays Mouissi et Charles M’Ba, ont indiqué, rapporte le quotidien L’Union que «ce projet prend en compte la nécessité de consolider les acquis sociaux, de matérialiser la reprise des recrutements à la Fonction publique, de régulariser les situations administratives des agents publics, de relancer des chantiers à l’arrêt, etc.».

Ce projet de budget est équilibré, en recettes et en dépenses, à 4 162 milliards de francs CFA contre 3 602,3 milliards de francs CFA, soit une hausse de 559,7 milliards de francs CFA.

Les principaux objectifs poursuivis par ce PLF concernent «le soutien au développement de l’activité économique, notamment à travers la relance de nombreux projets d’investissement à l’arrêt ; la consolidation des acquis sociaux, avec l’octroi de nombreuses aides sociales ; l’accroissement des recrutements des agents publics et la régularisation des situations administratives ; l’optimisation des recettes, par le biais de l’élargissement de l’assiette fiscale et l’informatisation accrue ; le renforcement des contrôles des contreparties liées aux dépenses fiscales».

Cela se traduit d’ailleurs par une augmentation substantielle des budgets d’investissement affectés aux départements ministériels des Travaux publics (159,78 milliards), de l’Énergie (15,11 milliards), de l’Éducation nationale (11,34 milliards), de l’Habitat et de l’Urbanisme (3,37 milliards). Le tout relative à l’accroissement de ce budget.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire