Annoncé depuis quelques jours, le procès de Brice Laccruche Alihanga devant le tribunal correctionnel n’a pas eu lieu ce 29 avril. L’audience a été renvoyée au 3 mai à la demande des avocats de la défense, Ange Kevin Nzigou et Jean-Paul Moubembe, pour non-respect des procédures. L’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo est poursuivi pour obtention frauduleuse de documents administratifs.

Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet du président de la République, comparaitra le 3 mai devant le tribunal correctionnel de Libreville. (Ici lors de son entrée au pénitencier de Libreville, il y a presqu’un an et demi). © D.R.

 

Attendu depuis quelques jours, le procès de Brice Laccruche Alihanga devant le tribunal correctionnel ne s’est pas tenu ce 29 avril. L’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, détenu depuis 17 mois à la prison centrale de Libreville pour entre autres, détournements de fonds, n’a plus comparu.

L’audience a été renvoyée au 3 mai à la demande des avocats de la défense. Estimant que les droits fondamentaux de leur client ne sont pas respectés, maitres Ange Kevin Nzigou et Jean Paul Moubembe ont sollicité un renvoi.

«Nous avons voulu le respect de la loi. Notre client est en isolement depuis 17 mois où il n’a ni accès à ses parents encore moins à ses avocats que nous sommes. Nous ne savons même pas ce qu’on lui reproche vu que nous n’avons pas accès au dossier. Nous ne pouvions pas participer à une parodie de justice», a déploré l’avocat.

Brice Laccruche Alihanga est poursuivi pour l’obtention frauduleuse de documents administratifs. Selon certaines informations reçues du parquet, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo serait détenteur de deux actes de naissance frauduleusement établis l’un, à Franceville et l’autre à Libreville.

Des chefs d’accusation que le prévenu a balayé d’un revers de la main devant le parquet. «Quel pays voulons-nous construire avec une justice aux ordres. Je suis détenu depuis 17 mois à la prison centrale dans une chambre de 6 mètres carrés où je n’ai ni accès à mes avocats encore moins à mes proches. De plus, Je ne sais même pas ce qui m’est reproché vu que je n’ai pas accès au dossier. J’ai droit à une justice équitable. Ne donnons pas l’impression d’un règlement de comptes», a pesté Brice Laccruche devant le président du tribunal.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Julien dit :

    C’est Brice Laccruche Alihanga qui dit ça ? Pitié ! Le tout puissant Brice Laccruche Alihanga est devenu tout d’un coup l’impuissant Brice. Non, mais soyons sérieux qu’attendent nos députés qui ont été votés par le peuple gabonais pour mettre fin au régime Bongo ? Il n’y a que eux pour libérer le Gabon sans effusion de sang.

    Si tous les députés se mettent d’accord pour mettre fin à ce régime, qui va les en empêcher ? L’armée ? Si l’armée les empêche d’agir de la sorte, nous tirerons la conclusion que la francafrique est passé par là.

    Allez députés ! La libération du Gabon est de votre ressort. Tous unis pour un Gabon libre.

    • Roger dit :

      @Julien, qui boude bouge.

    • Paul Bismuth dit :

      Le parlement est composé de vassaux très fidèles à leur seigneur féodal (Ali Bongo). Ils (les députés) n’ont pas été élus, mais nommés de manière non officielle. Leurs intérêts ne convergent pas avec ceux des compatriotes (qui ne les ont pas choisis), en conséquence ils ne feront rien.

      Quant à l’armée, celle-ci est peuplée d’abrutis (eh oui) sans éducation ni instruction qui se croient débiteurs vis à vis de Ali Bongo parce qu’ils leur a donné un travail, alors qu’ils étaient désœuvrés, celui d’intimider et martyriser les civils. Donc elle ne fera rien non plus.

      Le changement, je le crains, ne peut venir que d’un soulèvement populaire. Cependant la peur, ce sentiment si humain, nous paralyse tous et offre un long sursis au dictateur.

  2. Louis dit :

    Génocide financière … On a pas le droit de faire ça a un peuple.

  3. M'bodj dit :

    Le pays est géré dans tous les sens au Gabon par la famille Bongo t’elle un royaume , vraiment je respecte ton courage tu étais presque à un doigt de changer les choses Laccruche il n’y a pas deux comme toi, les Gabonais sont fatigués mes dans un silence obligatoire ici tu n’as rien à dire tout est géré , seule les fonctionnaires peuvent soulever le peuple en particulier l’armée mais les gars chaque 25 ils ont leurs argent du coup ils tous gérer c’est triste pour les Gabonais

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