La société s’est récemment plainte auprès du ministre de l’Économie de ce qu’elle ne gagnait presque plus rien dans la vente de certains de ses produits parmi lesquels la gamme de lait infantile Guigoz prise en compte dans la mercuriale encore en vigueur pour quelques jours seulement.

Des produits laitiers Nestlé dans un commerce. © D.R.

 

La filiale gabonaise de Nestlé va-t-elle bientôt procéder à l’augmentation du prix de certains de ses produits ? Va-t-elle se rattraper sur les pertes occasionnées ces derniers mois en raison de la mise en place par le gouvernement de Transition d’une nouvelle mercuriale en mars dernier ? Autant de questions que plusieurs consommateurs se posent alors que le délai prévu dans le cadre du plafonnement des prix des biens et services dits de première nécessité est presque arrivé.

Le 17 juin dernier, le ministère de l’Économie et des Participations avait en effet décidé de reconduire pour un mois supplémentaire la mercuriale initialement mise en place pour une durée de trois mois. Or, celle-ci ferait du mal au portefeuille de Nestlé Gabon Ltd. Et Danièle Awaka, directrice générale, n’a pas manqué d’exprimer sa préoccupation à Mays Mouissi lors d’un entretien le 4 juillet dernier. Entretien auquel ont pris part le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou et la gouverneure de la province de l’Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba.

«La responsable de la société gabonaise de produits laitiers est venue présenter à Monsieur le Ministre la situation préoccupante de certains produits Nestlé sur le marché local, notamment les produits de lait infantile de la gamme Guigoz. Elle estime que ces produits ne rapportent plus de marge bénéficiaire en raison de son introduction par l’État dans la mercuriale qui fixe ainsi les prix plafonds des produits alimentaires importés de première nécessité», rapporte la communication dudit ministère.

À la préoccupation de la patronne de Nestlé, le membre du gouvernement, chargé de la lutte contre la vie chère, lui aurait signifié qu’il ne peut ni encourager ni permettre la hausse des prix des produits présents dans la mercuriale. La raison, selon lui, est que ces produits sont déjà soumis à un taux zéro au cordon douanier consenti par le gouvernement.

 
GR
 

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