Gabon : Le PGP exige la libération sans condition de Jean Rémi Yama
Le président du Parti gabonais du progrès (PGP), Joseph Benoît Mouity Nzemba, a exigé le 26 avril la libération sans condition de Jean Rémi Yama, détenu arbitrairement dans des conditions qui mettent sa vie en danger.
Cinq jours avant la célébration de la fête des travailleurs et en soutien au courage du président de la Confédération syndicale Dynamique unitaire, le président du Parti gabonais du progrès, Joseph Benoît Mouity Nzemba, a exigé la libération sans condition de Jean Rémi Yama.
Pour le président du PGP, l’intérêt pour le cas particulier du président de DU se justifierait par le fait qu’il aurait été jeté en prison sans avoir reçu une convocation écrite ni comparaître devant les magistrats et encore moins sans connaître le mobile de son emprisonnement. «C’est en pleine prison qu’on lui signifie qu’il était emprisonné pour abus de confiance », a martelé le progressiste en chef. « Le PGP, parti du peuple, qui se tient aux côtés des travailleurs et des simples gens, apporte son soutien total au SNEC et à la Dynamique Unitaire dont Jean Rémi Yama est le président. Le PGP exige la libération sans condition du professeur Jean Rémi Yama détenu arbitrairement dans des conditions qui mettent sa vie en danger», a-t-il insisté.
Pour Mouity Nzemba, au moment où les travailleurs vont célébrer le 1er mai au Gabon, « personne n’ignore que le Gabon va mal. Il traverse depuis de nombreuses années une grave crise qui affecte l’ensemble de sa population. A savoir : la crise politique consécutive à l’usurpation du pouvoir» par le Parti démocratique gabonais. «Résultat, les institutions de la République sont en déphasage avec les aspirations du peuple. Aujourd’hui, plus qu’hier, l’État est engagé, privatisé par une oligarchie illégitime qui orchestre des manœuvres et des intrigues favorisant l’immobilisme et la mal gouvernance et constitue un frein à l’état de droit au Gabon. Tout ce désordre met en péril le vivre-ensemble des Gabonais», a dénoncé Joseph Benoît Mouity Nzemba.
Par ailleurs, le PGP estime que le système judiciaire est gangrené par la partialité, l’emprisonnement d’innocents alors que les vrais coupables qui pillent le pays sont en liberté. Sur ce, l’orateur rappelle que la Déclaration universelle des droits de l’homme à son article 11 indique que «Toute personne accusée d’un acte délictueux et présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée au cours d’un procès public ou toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurés».
Auteur : Christ Oyame
2 Commentaires
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Et les vrais assassins, voleurs sont tranquilles au Gabon ou vont expier leurs péchés au Vatican. Mdr.