Luc Oyoubi, secrétaire général par intérim de l’ex-parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG) déchu en même temps que son leader Ali Bongo lors du putsch du 30 août 2023,  s’est récemment exprimé sur l’avenir de son écurie politique, revenant sur le passif. Pour lui, «le PDG ne gérait pas le pays». 

Secrétaire général par intérim de l’ex-parti au pouvoir, Luc oyoubi. © D.R.

 

Le parti démocratique gabonais (PDG), l’ex-parti au pouvoir au Gabon, fait désormais face à une cascade de démissions, bien que quelques thuriféraires continuent de tenir la baraque. Le plus important dans l’ordre protocolaire étant le secrétaire général intérimaire, Luc Oyoubi. Dans une interview parue, lundi 8 janvier, dans les colonnes du journal L’Aube, il s’est appesanti sur le passé, mais également sur l’avenir du PDG.

Le PDG n’est-il pas dépourvu de valeurs éthiques ? Le Secrétaire général intérimaire du plus ancien parti politique du pays rétorque que «le PDG ne gérait pas le pays, même si ce sont ses militants qui étaient souvent les premiers responsables en compagnie de personnalités venues de plusieurs horizons, dont l’opposition»

Amené à aborder les résultats de cette gestion sur le pays, Luc Oyoubi indique que «le Gabon a eu des résultats acceptables dans certains domaines comme l’environnement, les droits des femmes, la CNAMGS (Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale), etc. Cependant, la gestion de certains domaines, notamment les finances publiques étaient approximatives depuis plus de 20 ans». Et d’expliquer en cela que «le PDG, dans sa Charte des valeurs, prône le dialogue, la tolérance, la paix, la loyauté la réconciliation, solidarité, l’unité, la responsabilité, l’humilité, le mérite, la participation, le rassemblement pour garantir l’intégrité et favoriser le développement de notre nation». Ce qui lui fait dire que les valeurs «authentiques» resteront toujours un atout pour le pays. 

Au sujet des démissions enregistrées par l’ancien parti unique, Luc Oyoubi estime qu’elles permettent de reconnaitre les «vrais militants». «Toutes démissions nous permettront de rester avec de vrais militants de notre parti. Il y a des démissions qui peuvent être considérées comme étant des pertes pour le parti. En revanche, celles des parachutés, comme eux-mêmes se qualifient, sont plutôt bénéfiques pour le parti, car la présence  de ces quasi non-militants dans la hiérarchie du parti a frustré plusieurs vrais militants», a-t-il déclaré. 

À ceux qui estiment que le PDG n’existe plus que sur le papier, le Secrétaire général assure que le «parti fonctionne». Indiquant qu’il organise régulièrement des réunions pour recueillir les avis et propositions des militants, Oyoubi annonce un Congrès qui sera l’occasion d’«actualiser les textes et désigner de nouveaux responsables». 

«Nous sommes en mouvement, adaptant notre stratégie et consolidant notre base de militants dévoués. Les défis sont l’essence même de notre progression», a-t-il indiqué, non sans dire qu’une demande d’audience au Distingué camarade président Ali Bingo Ondimba, a été introduite dont la réponse reste attendue. Toutefois, les réunions ayant déjà eues avec les autres responsables du PDG, sont rassurantes. «Le PDG n’étant pas mort, le président de la Transition n’aura pas à le ressusciter», a fait savoir Luc Oyoubi. 

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Man'K dit :

    J’hallucine où quoi?!!
    A-t-il pris une substance illicite pour nous dire que le PDG n’a jamais dirigé ce pays?
    Si c’est une blague… Alors là, elle est de très mauvais goût!
    Mais qui le dirigeait alors si ce n’est pas le PDG?
    La décence aurait été qu’il se taise au lieu de nous indisposer à travers ces paroles nauséabondes.

  2. L'observateur dit :

    Vraiment, moi je ne comprends pas les gens. Voilà quelqu’un qui sort de je ne sais où et qui vient dire du n’importe quoi. Comment peut-on chercher les problèmes où il n’y en pas de la sorte. Je ne dis rien mais regarde ce qui va suivre après mes écrits. Les gabonais sont passés à autre chose mais vous, vous ne l’avez pas encore compris.

  3. FINE BOUCHE dit :

    Le mea culpa ne fait pas parti de son vocabulaire. S’excuser des graves erreurs commises c’est d’en accepter la responsabilité et là que nenni. le PDG ne gérait pas donc se sont des forces maléfiques qui dirigeaient le pays. Quelle honte que d’avoir été à des fonctions aussi prestigieuses et de clamer  » responsable mais pas coupable ». Et que dire de ce paragraphe je cite « le PDG, dans sa Charte des VALEURS, prône le dialogue, la tolérance, la paix, la loyauté la réconciliation, solidarité, l’unité, la responsabilité, l’humilité, le mérite, la participation, le rassemblement pour garantir l’intégrité et favoriser le développement de notre nation ». Ce qui lui fait dire que les valeurs «authentiques» resteront toujours un atout pour le pays. Dresser les gabonais les uns contre les autres, les opposer, c’etait cela GABON D’ABORD.

  4. FINE BOUCHE dit :

    Abêtir le peuple a été la seule action du PDG. Lorsque le pôt aux roses a été découvert.

    Pour preuve des sylvia, des nourredine, des Ian ngoulou, des océni……et les centaines d’autres suiveurs de tous les temps et de toutes les époques qui saignaient le pays.

  5. carl dit :

     »Le PDG n’étant pas mort, le président de la Transition n’aura pas à le ressusciter», a fait savoir Luc Oyoubi ».

    Quelle message veut-il faire passer. est-il entrain de nous dire que le PDG pourrait jouer un rôle majeur dans , le cas échéant, une probable candidature du Président OLIGUI au terme de la période de transition? j’espère que Monsieur OLIGUI ne s’alliera jamais à ce parti!

  6. messowomekewo dit :

    Vous n’avez même pas honte. Avec des nominations claniques auxquelles tu procédais au ministère de l’agriculture, qui dirigeait donc le pays et te demandait de ne promouvoir que les gens de ton bled?.
    Ce sont des bouilles à ne plus nous montrer dans les média, ils nous donnent de la nausée.
    Un haut cadre du pays, formé grâce à l’argent du Gabon, ce type est l’archétype du tribalisme. Il faut débarrasser le plancher.

  7. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Que fait le nom du PR du CTRI dans un texte qui référence à un bilan passéiste teinté de contradiction et de vérité démagogique. Exemple: « le PDG ne gérait pas le pays, même si ce sont ses militants qui étaient souvent les premiers responsables : soit on ne gérait pas le pays, soit on était pas les premiers responsables. Amen.

  8. Jean Jacques dit :

    Vous êtes trop trop bête, c’est pour ça Vous soutenuez L’ACTE ILEGAL QUI EST LE COUP D’ÉTAT, le secrétaire parle du parti PDG il a dit écrit au singulier,il n’a pas dit les pdgistes ne géraient pas le pays.

    • Gayo dit :

      Un acte illégale qui libère un peuple est mieux que ton soutien alimentaire a la légalité criminelle et antipatriotique des Bongo.

    • Gayo dit :

      Mais ta betete a une puissance abyssale. Le PDG a été le parti-état et dans les faits est resté parti état. Le trésor payait ceux qui travaillaient pour votre partie, vous faisiez vos campagnes électorales en puisant des centaines de milliards dans les caisses de l’état. Le PDG a géré le pays et à imposé la dépénalisation de leur homosexualité. C’est la fin de la dépénalisation de vos choses la qui te rend en colère. To voulais te marier avec Oyoubi?

  9. Akoma Mba dit :

    Le PDG devrait être dissout comme le fut le Parti Nazi de Hitler. Un parti assassin de ses compatriites pour se maintenir au pouvoir. Ce Monsieur devrait être en prison tout comme le Président de l’Assemblée Nationale

  10. Gayo dit :

    Altogoveens c’est le temps de passer la main aux autres pour le partage et la stabilité de notre cher pays à tous. Cessez l’égoïsme et le tribalisme avec une géopolitique de façade. Il se fout de nous avec sa tête de sorcier.

  11. Gayo dit :

    Le déni et le revisionnisme commence. Ils ne rejettent leur responsabilité dans la gestion criminelle du pays. Raison supplémentaire à répondre a la nécessité d’une commission vérité et réconciliation.

  12. Mezzah dit :

    Les Luc Oyoubi et consorts peuvent se réjouir d’avoir Oligui à la tête du pays. Si c’était quelqu’un d’autre ils seraient déjà tous arrêtés. Mais ce n est qu’une question de temps, rassurez vous.

  13. Yann Levy Boussougou-Bouassa dit :

    Un monstre appelé révisionnisme et à mille yeux est là qui nous guette. Paulette Missambo avait raison.

  14. DesireNGUEMANZONG dit :

    Dans le cas de Monsieur Luc Oyoubi, il y a une « abolition du discernement ». En conséquence de quoi, sa place est dans un asile de fous.

    De telles déclarations sont un « contresens historique ». Inacceptables. Un vrai délire. Car le PDG a bien dirigé le pays « d’une main de fer » pendant plus cinquante ans. Son bilan net est négatif sur tous les plans. Le PDG doit en assumer la responsabilité.

    Les politiques gabonais.es devraient arrêter d’écrire l’Histoire du pays. Ce n’est pas leur rôle. L’histoire représente un ensemble d’évènements du passé communément admises. Elle ne se décrète pas. D’où l’impérieuse nécessité d’établir des « commissions vérité ». Et aux historiens de jouer par ailleurs leur rôle scientifique. Nous n’avons pas besoin d’une guerre de mémoires.

    Aussi dire que le PDG n’est pas responsable parce que Monsieur L. Oyoubi en est le Président est une provocation sans commune mesure. C’est un crachat que vous faites au visage du peuple gabonais. Pour ma part, ce parti politique doit être dissout. Le PDG est comme un navire non maître de sa manoeuvre qui a cassé son gouvernail. Un danger pour le pays!

    La notion de « responsabilité » échappe à Monsieur L. Oyoubi et ses camarades du parti. Quand Monsieur Billie-By-Nzé déclarait que « le PDG ne passera pas le relai », c’est qu’il comptait sur la prochaine élection pour continuer à gérer le pays. Sans partage!

    Dit-on, il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. C’est-à-dire, prendre le temps de la réflexion avant de faire des déclarations. Monsieur Luc Oyoubi a manqué d’humilité et de mémoire. Le PDG a bien été un parti d’injustice, de désordre, de trafic d’influence, de gabegie, de népotisme, etc. Et ce Monsieur a des trous de mémoire. Peut-être liés à l’âge! Il nous fait un début de la maladie d’Alzheimer.

    En définitive, les Pdgistes sont des révisionnistes. Le révisionnisme est un poison pour l’Histoire. Le PDG n’est pas un détail de l’histoire de notre pays. Bien au contraire!

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