Gabon : Le PDG, l’ex-parti au pouvoir soutiendra «toutes les initiatives engagées par le CTRI»
Très attendue, la déclaration du Parti démocratique gabonais (PDG), ex-parti au pouvoir, sur les événements du 30 août dernier, a eu lieu ce jeudi 7 septembre à Libreville. Prenant «acte du changement de régime», le Secrétaire général adjoint 2, Luc Oyoubi, et les siens «félicitent le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI)» et assurent que le parti «soutiendra toutes les initiatives engagées par le CTRI, visant à répondre aux préoccupations, besoins et attentes des populations gabonaises».
Le parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir sans discontinuer depuis 55 ans au Gabon, a été sevré de la gestion des affaires étatiques, le 30 août dernier, à l’issue de l’élection présidentielle aux résultats «tronqués». Réagissant ce jeudi 7 septembre à la prise de pouvoir par les forces de défense et de sécurité, le Secrétaire général 2, Luc Oyoubi, et d’autres éminents membres de cette écurie politique, en l’occurrence le dernier Premier ministre d’Ali Bongo, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ont dit leur disponibilité à soutenir «toutes les initiatives engagées par le Comité pour la transition et la restauration des institutions, visant à répondre aux préoccupations, besoins et attentes des populations gabonaises, compatibles avec le contexte national et international».
Il a fallu 8 jours au PDG pour réagir au coup de force perpétré par les hommes en tenue, renversant le régime dont il était majoritairement dépositaire. Dans la déclaration faite au siège de Louis en présence de plusieurs têtes couronnées de cette formation dont Idriss Ngari, André Dieudonné Berre, Paul Biyoghé Mba, Blaise Louembé, Luc Oyoubi a indiqué que le «PDG, a pris acte du changement de régime intervenu le mercredi 30 août 2023 par les forces de défense et de sécurité réunies au sein du CTRI, lequel a choisi unanimement le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, en qualité de président de la Transition».
Relevant qu’«une prise de pouvoir par les forces de défense et de sécurité est souvent fatale et se solde presque toujours par de nombreuses pertes en vies humaines», le porte-parole de circonstance indique que le «PDG félicite le CTRI qui a fait preuve d’une maîtrise absolue de la situation et est parvenu à éviter à notre beau pays le Gabon, une douloureuse et sanglante épreuve aux conséquences incalculables».
«Corriger, rectifier et donner un nouveau souffle à notre pays»
Dans ce sens, le Parti créé par Omar Bongo Ondimba a remercié le CTRI non sans faire observer que «malgré sa position dominante dans l’exercice du pouvoir actuel, a décidé, par un acte de grande sagesse et de respect de nos valeurs, de donner toute sa liberté à l’ancien chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs Distingué Camarade Président de notre Parti».
Reconnaissant que «les Gabonaises et les Gabonais ont favorablement accueilli la prise de pouvoir par des militaires pour corriger, rectifier et donner un nouveau souffle à notre pays», le PDG a exprimé à l’ensemble des forces vives de la Nation, sa volonté d’entretenir aux côtés des autorités de la Transition et de l’ensemble des populations, un climat de paix, de sérénité et invite chacun à continuer d’y œuvrer pour le bien du Gabon.
Aussi, l’ex-parti au pouvoir fait noter que depuis sa création, en 1968, il s’est attaché à défendre les idéaux de dialogue, de tolérance et de paix. «Tout n’a pas été mauvais», a déclaré Luc Oyoubi, invitant le Comité de transition, «à s’inscrire définitivement dans le cadre des valeurs fondamentales de la société gabonaise, et à poursuivre son travail pour un Gabon paisible, uni et prospère».
Au final, le PDG affirme qu’il soutiendra «toutes les initiatives engagées par le CTRI, visant à répondre aux préoccupations, besoins et attentes des populations gabonaises, compatibles avec le contexte national et international». En conséquence, le Parti appelle ses militantes, militants et sympathisants à «resserrer les rangs pour renforcer les acquis, consolider les valeurs de dialogue, de tolérance et de paix et surtout à soutenir les réformes annoncées par le CTRI».
11 Commentaires
Le PDG est vraiment un parti de sorciers. La CTRI doit dissoudre ce parti politique et mettre en prison tous ces sorciers.
Bonjour chères compatriotes, chers compatriotes,
Voilà le PDG qui fait la manche. Je ne vais pas refaire des analyses politiques. Juste dire aux membres du PDG d’aller chercher un boulot ailleurs. Si ces individus ont un diplôme (donc un métier), alors qu’ils retournent à leur ancienne carrière. Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front.
Ils ne sont plus obligé de venir parasiter l’action publique car nous connaissons leur limite.
Monsieur le Président de le Transition, merci de ne pas travailler avec le PDG. On tourne en rond avec leur façon de faire. Ce sont des salopards qui n’ont ruiné le pays.
Cordialement.
Ils ne sont même pas capables de demander pardon après avoir pillé le Gabon et laissé un mort vivant diriger le pays par le biais de Sylvia Bingo et sa Young Team.
C’est l’ex parti au pouvoir. En réalité c’est une institution publique qu’un groupuscule a conservé avec tous les avantages dus a son ancien statut de parti état alors qu’il devait simplement être dissous pour que tous les partis soient égaux, avec les mêmes chances. Ne pas dissoudre le seul parti qui a outrageusement profité des biens de l’état comme aucun autre parti ne le fera reviendra à fausser à nouveau le jeu démocratique et prendre le risque de voir à nouveau les institutions du pays fonctionné. Le PDG ne pourra jamais changer sa nature et son histoire qui est très sombre pour le pays. A dissoudre, comme le parti Nazi.
Les milliers de sorciers qui ont tué le Gabon, seul cette poigné a répondu a l’appel. Où sont les Bongo eux-mêmes: Malika et Fabrice Andjoua qui faisait embastiller les gens et se servait de la violence, de l’usage de faux et de l’intimidation pour être candidat unique aux sièges de député, cette bande de lâche. Le PDG parti mafieux était composé à 99.5% de perfide cupides et opportunistes à l’image de leurs maitres qui les corrompaient, les Bongo. 99.5% de ces rottweiler ont retourné la veste.
Et voilà Bilié Bi Nzé qui se prenait déjà pour un modelé pour la jeunesse? La jeunesse a besoin d’avoir comme modèle l’ascension dans un cartel de mafieux antipatriotique qui détruisait le pays pour des intérêts égoïstes?
Le fait même que le gouvernement de Bilié Bi Nzé soit celui qui a pris les décisions iniques et stupides qui ont failli conduire le Gabon dans le chaos n’eut été la réaction des militaires est suffisant pour convaincre que la opportuniste et basée sur les valeurs de cupidité et d’égoïste est surtout ce que notre jeunesse ne devrait pas reproduire.
Les Bongo après avoir perdu le pouvoir vous laisse la coquille vide que vous aimez apperement plus que les principaux interessés.
Le fait que le PDG parti, institution de l’état ait été donné à une portion du peuple est anticonstitutionnel et contre le principe d’égalité des citoyens et de chances dans les élections. Ce problème doit être porté à la cours constitutionnelle pour que le parti soit dissous, car son appropriation par une partie du peuple ne participe pas à l’égalité des citoyens. A moins de recenser tous les intérêts du PDG acquis lorsqu’il était parti-état, de calculer les intérêts et tout retourner à l’état pour que les citoyens du pdg soient égaux à tous les autres citoyens dans les scrutins electoraux.
Quelle indécence! Aucun mot sur tout le mal fait à ce pays qui les a tout donné. Incapables de demander pardon au Peuple souverain du Gabon pour tous ces morts, le pillage, l’insolence le trafic de tout ordre.
A regarder la qualité des personnes présentes autour de cette table, on comprends mieux le type d’éducation qu’ils ont donné à leurs enfants.
Vous êtes la honte et le mal de notre beau pays. Triste!
Un pays souverain doit pouvoir traduire le président ayant failli à sa fonction première celle de garantir à son peuple son essor vers la félicité et être mis en examen dans les tribunaux locaux sur le territoire et cesser d’envoyer les délinquants et criminels en exil . Comment peut on imaginer un seul instant qu’une personne ayant présidé de hautes fonctions au Gabon puisse aller se soigner (alors que nous avons soi disant des hôpitaux de dernières générations), se soustraire à la justice gabonaise afin de rendre des comptes au peuple. Toutes ces hautes personnalités ayant commis des actes criminels devraient en répondre devant la justice de notre pays, il devrait y avoir des procès télévisés de tous ces voleurs, voyous et assassins 3M, Billy Bi-Nzé….etc et tous les autres la liste est très longue (une nouvelle prison est a construire) afin que le peuple puis être rétabli dans ses droits et faire le deuil et être reconnues en tant que victimes. ali bongo a reçu son certificat d’apptitude au travail avant les élections et maintenant il peut sorti librement pour raison de santé, on marche sur la tête. Ils doivent tous faire rédemption dans le but de se racheter de leurs péchés. Arrêtons de faire les choses à moitié. Nous souhaitons des procès médiatiques. Un pays sans justice ne s’incrit pas dans la ligne de la démocratie.
Le PDG doit être dissout et tout ses biens et comptes bancaires reversés au Trésor Public et à l’Etat.
[…] Avec Gabonreview […]
Les PDGistes sont des gens qui ne connaissent pas la honte, des gens sans courage qui poussé un malade à se maintenir aux commandes du pays uniquement pour continuer à le piller tranquillement. A part quelque rare cas, personne n’a osé dénoncé la dérive dans laquelle le pays était plongé. Dans le redressement attendu du CTRI, on n’a pas grand chose à faire avec ces gens-là, si réellement on veut remettre ce pays sur les rails. Tous ces adeptes de la franc-maçonnerie noire sont nuisibles au pays. Au lieu de venir dire qu’ils soutiennent le CTRI comme s’ils avaient un autre choix, ils feraient mieux de dénoncer les grands fossoyeurs issus de leurs rangs, des braqueurs de la République qui ont distrait pendant 14 ans d’énormes sommes d’argent afin qu’on puisse récupérer ces deniers publics utiles au redressement du pays et que les coupables en soient punis de manière exemplaire pour éviter que ce mal ne recommence avec les mêmes qui se cachent aujourd’hui en attendant que la tempête passe. Les PDGistes n’ont pas de coeur, la déliquescence du Gabon ne les a jamais préoccupé, seul le clientélisme et la corruption les motivaient. Qu’ils disparaissent un moment des radars car personne n’en veut en ce moment. J’espère qu’ils le ressentent vraiment.