Le Parti démocratique gabonais (PDG) a poursuivi le 10 octobre ses rencontres en prélude à sa rentrée politique. Pour les membres du directoire provisoire, ceux du Comité permanent du Bureau politique et ceux du Conseil consultatif des sages qui y participaient, la rentrée politique s’annonce très bien. «Il n’y a pas de raison de se plaindre», a estimé André Dieudonné Berre à côté de Charles Mve Ellah selon qui cette réunion a permis de conforter le positionnement de ce parti en tant que parti de pouvoir, «là pour accompagner celui qui dirige».

Photo de famille à l’issue de la rencontre du 10 octobre 2024. © GabonReview

 

Instantanés de la rencontre du 10 octobre 2024 au siège du PDG. © GabonReview

Le 10 octobre, le Parti démocratique gabonais (PDG) a bouclé avec les organes délibérants et consultatifs, ses réunions organisées en prélude à sa rentrée politique le 12 octobre. «On retient que nous restons fidèles à ce qu’on a toujours dit. Nous soutenons le CTRI. Donc il faut être logique, c’est que nous allons dire, nous allons le répéter», a déclaré André Dieudonné Berre à l’issue de la rencontre présidée par le 4e vice-président, Yves Fernand Manfoumbi sous le regard avisé de la secrétaire générale, Angélique Ngoma. «La rentrée politique s’annonce très bien, tout le monde a le visage rayonnant», a poursuivi André Dieudonné Berre.

Si ce parti a été forcé de quitter le pouvoir le temps de la Transition en court au Gabon, il estime qu’«il n’y a pas de raison de se plaindre, pas de raison d’être morose». «Nous sommes pour l’autorité, nous ne sommes pas pour le désordre», a-t-il ajouté. «On veut la paix, il y a la paix. On veut le développement, les projets sont en train d’avancer. Quoi dire d’autre ?» a-t-il interrogé insistant, aux côtés de Charles Mvé Ellah du Comité permanent du Bureau politique, sur le fait que cette réunion a permis d’examiner le point sur le positionnement du parti par rapport au contexte politique actuel, les questions liées à l’éthique et aux institutions.

André Dieudonné Berre et Charles Mve Ellah s’exprimant. © GabonReview

«Nous sortons de cette rencontre extrêmement satisfaits parce que, de toute évidence, depuis le 7 septembre 2023, nous avons déjà affirmé notre alignement dans la vision du CTRI», a dit Charles Mve Ellah. «Aujourd’hui, nous n’avons fait que confirmer cela et dire combien de fois nous sommes un parti de pouvoir, un parti qui est là pour accompagner celui qui dirige», a-t-il soutenu. Avec sa rentrée politique, le PDG se dit heureux de se remettre en ordre de bataille et promet «le moment venu un oui très ferme pour la nouvelle Constitution qui sera soumise au processus référendaire».

«Nous avons pris acte de ce qui s’est passé le 30 août», a dit Charles Mve Ellah. «À la suite de cela, le parti a donné un positionnement qui est très clair : celui d’accompagner le CTRI. Quand les partis seront restaurés, nous allons repartir en compétition et on saura si le PDG sera majoritaire ou pas. Le moment venu, vous nous verrez, nous serons présents», a-t-il poursuivi.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. kiakiakia dit :

    Merci aux grands camarades d’être là présents et courageux.

    J’ai quelques questions à vous poser :
    Si c’est le CTRI qui vous a dégommé pour quoi le soutenir ? cela ne ressemble t’il pas à une hypocrisie avec un plan caché pour revenir aux affaires ?

    Après plus de 56 ans sans partage, quelle est votre nouvelle vision du Gabon ?

    Bref, il faut savoir passer le relais, j’en suis sur que le CTRI fera 100 fois mieux que le résultat de 56 ans de règne à géométrie variable.

    Que Jésus de Nazareth vienne vous sauver.

    • Gayo dit :

      Sans convictions, et sans personnalité, tout ce qu’ils cherchent c’est être avec celui qui détient le pouvoir et donc peut distribuer des postes. Ils ne peuvent pas être opposant, avec quel idéal alors que le seul qu’ils ont consiste à chercher les moyens d’avoir des postes de nomination et les confisquer le plus longtemps possible. Si ce dernier dit, pas besoin de partis de l’ancienne majorité, ils suivront malgré tout.

  2. Prince dit :

    Juste une question ? Le ctri ne nous a pas dit que le pdg est suspendu pendant 3 ans ?

  3. Gayo dit :

    Oligui si vous ne pouvez dissoudre le PDG, vous pouvez publiquement rejeter ou désavouer le PDG dans son projet de vous investir candidat. Cela vous apportera plus de sympathie que l’inverse. Si c’est le soutien de tous ces profitosituationistes que tu veux, ils le feront sans la bannière du PDG si tu rejette le soutien du parti. Sans convictions, et sans personnalité, tout ce qu’ils cherchent c’est être avec celui qui détient le pouvoir et donc peut distribuer des postes. Si ce dernier dit, pas besoin de partis de l’ancienne majorité, ils suivront malgré tout.

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