Toujours aussi tributaires de la subvention de l’État, les clubs des première et deuxième divisions prenant part au Championnat national de football ont récemment décidé de marquer un nouveau coup d’arrêt dans la compétition pour réclamer le règlement des arriérés de salaires des joueurs et encadreurs.

Les clubs réclament le paiement de 6 mois d’arriérés de salaires. © Gabonreview

 

On y croyait presque après une première phase sans difficulté majeure. La reprise du National-Foot ne s’est pas accompagnée de la même sérénité, d’autant plus qu’après la 16e journée pour la première division et la 12e pour la deuxième division, la compétition s’est arrêtée net. Les clubs engagés ont décidé de suspendre leur participation, confirme ce jeudi le quotidien l’Union.

Le motif évoqué par ces clubs : le non-paiement des arriérés de salaires des joueurs et des coachs. Il faut dire que jusqu’à lors, la majorité des clubs de football gabonais, sinon tous, restent fortement dépendants des subventions de l’État. Et l’attente de cette aide a toujours été au cœur de la brouille entre les clubs et le gouvernement, notamment le ministère des Sports qui a plus d’une fois exprimé son souhait de voir chacune des structures sportives du pays parvenir à une autonomie financière. Un rêve qui est loin de se concrétiser.

En octobre 2022, peu avant la reprise du championnat national, l’État avait mis à disposition une enveloppe globale de 361,5 millions de FCFA pour l’apurement d’une partie de sa dette vis-à-vis de plusieurs clubs de D1 et D2. Selon, des informations, les joueurs réclament le paiement de six mois d’arriérés de salaires.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Morceau au choix: « Selon, des informations, les joueurs réclament le paiement de six mois d’arriérés de salaires ».

    A lbv, vous imaginez six mois sans manger, sans payer son loyer, sans régler la scolarité des enfants, sans soigner ces derniers ou aider les parents et enfin sans se sécuriser(l’insécurité fait du porte à porte actuellement à LBV c’est chaud et dangereux !!!).

    Laisser le foot « les longues bouches vont parler », continuer dans ces conditions pas possible. Alors que faire, car ne pas prendre en compte toutes cette Jeunesse c’est déverser plus de 2000 jeunes dans un chômage qui n’auras aucune porte de sortie.

    Allo le PM. Amen.

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