Le gouvernement souhaite renforcer la protection et l’assistance consulaire aux Gabonais de la diaspora, à travers un projet de loi défendu au Sénat le 20 janvier par le ministre des Affaires étrangères.

Pacôme Moubelet Boubeya lors de son audition. © D.R.

 

Voyageant à travers le monde pour certains et résidant à l’étranger pour d’autres, les Gabonais de la diaspora ont  besoin de la protection et de l’assistance de l’Etat comme le préconise d’ailleurs l’article 1 al. 9 de la Constitution gabonaise : «tout citoyen gabonais séjournant ou résidant à l’étranger bénéficie de la protection et de l’assistance de l’État, dans les conditions fixées par les lois nationales ou les accords internationaux». Dans cette perspective, le gouvernement propose un projet de loi portant protection et assistance consulaire des Gabonais à l’étranger.

Défendu le 20 janvier au Sénat par le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, le texte définit les situations concernées par la protection consulaire. Notamment, le décès d’un Gabonais ; l’accident grave survenu à un Gabonais ; le crime grave dont est victime un Gabonais ; la disparition inquiétante d’un Gabonais ; l’arrestation, la détention d’un Gabonais ; la situation de détresse dans laquelle se trouve un Gabonais ; l’enlèvement international d’enfants ou lorsque l’enfant et/ou l’un des parents de celui-ci est Gabonais ; le besoin de titre de voyage provisoire ; la crise consulaire majeure. «Il s’agit ici de catastrophes naturelles ou de crises politiques», a précisé le ministre des Affaires étrangères.

Selon lui, ce projet de loi qui sera examiné au fond, avant son éventuelle adoption en séance plénière, «crée un cadre juridique clair où les droits humains sont garantis». De même, a-t-il indiqué, il place la sécurité et le bien-être des Gabonais de l’étranger au centre des préoccupations du gouvernement autant qu’il participe à l’amélioration de l’offre de service public à l’étranger. «La vulgarisation de ce texte pourrait faciliter l’immatriculation des Gabonais résidant à l’étranger», a déclaré Pacôme Moubelet Boubeya.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. 2023 dit :

    à vos marques, prêt ? partez pour 2023 avec ces mensonges grotesques!

  2. Monsieur le ministre des affaires étrangères de la république gabonaise, je suis parfaitement d’accord avec votre volonté de vouloir renforcer la protection et l’assistance des gabonais vivant à l’étranger car, jusqu’ici, j’avais l’impression d’être oublié par mon pays. Je vis en France depuis plus de quarante ans en respectant scrupuleusement les lois de mon pays d’accueil. Il ne m’est jamais venu à l’idée de trahir ni ma famille ni mon pays d’origine (le Gabon ) en demandant la nationalité française car je me considère avant tout comme gabonais et Africain. De même, la politique n’est pas ma tasse de thé puisque je n’appartiens à aucun parti politique ni de l’opposition ni de la majorité : Je suis neutre et cette neutralité ne m’empêche pas de remplir mes droits et devoirs électoraux. Ce que j’ai observé au cours de ces dernières années à l’ambassade m’avait écœuré : Rendez-vous compte : En 2020, j’ai eu toutes les difficultés du monde pour avoir un laisser passer afin de venir passer mes vacances au Gabon à tel point que j’étais obligé de me rendre en Belgique où réside ma fille. Mes rendez-vous pris au consulat de notre pays à Paris ont été annulés sous le prétexte que la machine qui fabrique les laisser passer ne fonctionnait plus et ce, à moins d’une semaine de mon voyage. Pourtant, je ne fais pas de politique et jamais j’ai eu à manifester de ma vie. Nous sommes tous des gabonais et je vous encourage, monsieur le ministres des affaires étrangères, pour votre initiative de renforcer la protection et l’assistance consulaire à vos compatriotes. Salutations fraternelles et remerciements anticipés.

Poster un commentaire