À la clôture de la 2e session ordinaire, dite session budgétaire, de l’Assemblée nationale de la Transition, le président de cette Chambre du parlement s’est plié à un devoir : rappeler au gouvernement et en particulier au Premier ministre les attentes des populations. Si Jean François Ndongou a félicité l’équipe gouvernementale pour les avancées et résultats enregistrés dans plusieurs domaines clés, il s’est tout de même appesanti sur plusieurs points à satisfaire à l’exemple de la poursuite de l’opération de paiement des rappels de solde, l’accès à l’eau, à l’électricité, aux soins de santé de qualité et à l’éducation. 

Le président de l’Assemblée nationale de la Transition, Jean François Ndongou, le 31 décembre 2024 à Libreville. © Com. Assemblée nationale

 

Après quatre mois de travaux, conformément aux dispositions combinées des articles 49 nouveau de la Charte de la Transition et 32 du Règlement de l’Assemblée nationale de la Transition, les députés sont arrivés, le 31 décembre dernier, au terme de la deuxième session ordinaire, dite session budgétaire, de l’année 2024. Comme de tradition, devant le Premier ministre et les responsables des institutions, le président de cette chambre du Parlement, Jean-François Ndongou, a clôturé la séance, mettant une fois de plus l’accent sur les priorités des populations.

Depuis sa prise de fonction au perchoir de l’Assemblée nationale de la Transition, plusieurs doléances et préoccupations reviennent régulièrement lors de la clôture des sessions de cette Chambre. S’adressant en effet au chef du gouvernement, Jean François Ndongou a évoqué les questions relatives au bien-être de la population et au développement de l’arrière-pays.

L’attention du chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, et celle de l’équipe qu’il dirige a été attirée sur la finalisation du recrutement de milliers de compatriotes dont les dossiers se trouvent déposés au ministère en charge de la Fonction publique et dans d’autres départements ministériels ; l’accès à l’eau, à l’électricité, aux soins de santé de qualité et à l’éducation non seulement dans le grand Libreville, mais aussi à l’intérieur du pays.

Le président de l’Assemblée nationale a également évoqué la nécessité de l’accélération des travaux sur l’ensemble du réseau routier national fortement dégradés par la densité du trafic et les pluies ; le lancement des travaux de la route Yombi-Omboué pour relier Port-Gentil au reste du réseau routier national, le renforcement de la lutte contre l’insécurité et la poursuite de l’opération de paiement des rappels de solde. «Les députés de la Transition vous encouragent à intensifier vos efforts et à poursuivre les réformes engagées pour l’intérêt supérieur de notre Nation», a-t-il fait savoir, ajoutant que «les Gabonaises et Gabonais ont confiance au président de la République et au gouvernement» sous la conduite de Raymond Nondg Sima, «pour apporter des solutions à leurs préoccupations légitimes».

Avant de relever ces préoccupations qui deviennent récurrentes et auxquelles il faut absolument et définitivement apporter des solutions pérennes, Jean-François Ndongou a félicité le gouvernement par rapport aux avancées et résultats enregistrés dans plusieurs domaines dits clés.

Il a salué «l’avancement significatif des travaux à la Cité de la démocratie», «la reprise des travaux de la Baie des Rois dont une partie est affectée aux loisirs au bénéfice des populations», «la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption», «le paiement des rappels solde et des aides aux personnes vivant avec un handicap», «a mise à disposition d’équipements de génie civil pour améliorer les capacités opérationnelles des Subdivisions provinciales des Travaux publics dans l’entretien du réseau routier nécessaire à la vie économique et à la circulation des populations», et «la mise à disposition de matériels agricoles pour sortir notre pays de la dépendance alimentaire et renforcer ainsi notre souveraineté dans ce secteur».

Mais, toujours est-il que les préoccupations mentionnées plus haut reviennent sans cesse. En conséquence, il est nécessaire pour le gouvernement de faire mieux que par le passé afin que ces sollicitations ne reviennent pas inéluctablement dans les prochains discours du chef de Chambre du parlement.

 

 
GR
 

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