Pour le Fonds monétaire international (FMI), le Gabon doit davantage améliorer le climat des affaires s’il veut attirer des investisseurs sur son sol, en lieu et place des exonérations fiscales promises à ces derniers. Cette piste a l’avantage d’augmenter les recettes fiscales, qui permettraient à l’Etat de financer plusieurs chantiers.

Pour le FMI, l’attractivité des investisseurs au Gabon repose sur l’amélioration du climat des affaires. © latribune.fr

 

En vue d’attirer les investisseurs au Gabon, les autorités ont mis en place des mesures incitatives à l’instar des exonérations fiscales. Une méthode qui n’est pas la bonne, à en croire le Fonds monétaire international (FMI). «Il y a beaucoup de secteurs dans l’économie gabonaises qui payent très peu de taxes soit parce qu’ils sont en période de développement, soit pour les attirer au Gabon. L’idée est de leur donner un certain nombre d’exonération au moins au début, pour les inciter», a observé le chef de la mission du FMI au Gabon, le 20 mai à Libreville.

«Notre point de vue est que c’est l’amélioration du climat des affaires qui fait venir les investisseurs, et non les exonérations. Parce que l’Etat a besoin de toutes les ressources pour financer les écoles, la santé, le capital humain et les routes. Et pour cela, il faudra s’assurer que tout un chacun paye sa part, afin d’augmenter les recettes de l’Etat», a conseillé Boileau Loko. Une suggestion qui mérite l’attention du gouvernement et principalement celle du ministre de l’Economie.

 
GR
 

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