Libreville abrite du mercredi 11 au jeudi 12 septembre une réunion dite de haut niveau sur le financement de la santé au Gabon. Cette rencontre de 48 heures devrait déboucher sur la signature de la lettre d’engagement concrétisant la mise en place du mécanisme des fonds directement gérés par le ministère de la Santé. 

Le Premier ministre et les membres du gouvernement posant avec les responsables du système des Nations Unies, le 11 septembre 2024 à Libreville. © GabonReview

 

Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima a procédé ce mercredi 11 septembre 2024 à l’ouverture des travaux de réflexion sur le financement de la santé au Gabon en partenariat public-privé avec le Fonds mondial de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme. Durant deux jours, il est question de finaliser les négociations autour de la subvention approuvée par le secrétariat du Fonds mondial.

«La rencontre de haut niveau vise à soutenir la mobilisation des ressources alternatives et durables pour le secteur de la santé au Gabon, en obtenant l’engagement du gouvernement gabonais et de ses partenaires pour le financement du PNDS 2024-2028 qui est le principal outil de planification de la politique nationale de santé que le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a placée au rang des urgences nationales», a déclaré le Pr Adrien Mougougou, ministre de la Santé.

Selon le membre du gouvernement, cet évènement marquera le renforcement du partenariat entre le Gabon et Fonds mondial, avec un engagement formel des parties prenantes ainsi qu’une analyse du paysage financier pour renforcer le système de santé et le rendre résilient face aux grandes maladies telles que le VIH, la tuberculose et le paludisme ainsi que les urgences sanitaires. Cette rencontre a à cœur de tenir cinq objectifs. Il s’agit entre autres de l’examen approfondi du paysage de financement du secteur de la santé au Gabon y compris les trois maladies appuyées par le Fonds mondial ; l’identification et la présentation des opportunités de financements alternatifs et innovants pour soutenir le secteur de la santé ; l’élaboration et la signature d’une lettre d’engagement du gouvernement gabonais dans la lutte contre les trois maladies appuyées par le Fonds mondial.

Pour le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, ce rendez-vous témoignant d’une nouvelle dynamique dans le partenariat, concerne l’allocation d’un financement de 5,2 milliards du Fonds mondial pour aider le Gabon à lutter contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme dans les trois prochaines années. «Ces deux journées que je vous souhaite excellente, s’annoncent donc riches et chargées. Elles permettront, je l’espère, de mettre un peu d’ordre dans le fonctionnement du système. Je forme le vœu qu’elles soient stimulantes et fructueuses en termes de perspectives», a déclaré Raymond Ndong Sima, après avoir précisé que le gouvernement attache la plus grande importance à ce secteur, son organisation et son efficacité pour répondre de manière soutenable aux défis de santé. «Le Gabon continuera à honorer les engagements qu’il prend en la matière», a-t- fait savoir. 

La coordinatrice résidente du système des Nations unies au Gabon, Savina Ammassari a pour sa part indiqué que dans un monde où les défis sanitaires sont de plus en plus complexes, il est crucial de renforcer les systèmes de santé, de garantir des investissements efficaces et de veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte. «Je vous invite tous à unir nos efforts pour faire de ces priorités une réalité. Ensemble, nous pouvons bâtir des systèmes de santé plus résilients, plus équitables et plus réactifs qui répondront aux besoins de toutes et de tous», a affirmé Savina Ammassari avant d’ajouter : «le Fonds mondial a montré que, grâce à une action collective et à des investissements stratégiques, il est possible de faire des progrès remarquables. Il est temps d’agir et de faire de la santé pour tous un objectif réalisable».

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire