365 jours après la prise de pouvoir par les Forces de défense et de sécurité, le ministre chargé de missions à la présidence de la République, porte-parole du CTRI, était face à la presse samedi. Depuis le coup de la Libération du 30 août 2023, plusieurs réformes ont été initiées au sein des institutions du Gabon visant la restauration à long terme de celles-ci. De nombreux chantiers ont été lancés dans différents domaines. Il s’est agi pour les tombeurs d’Ali Bongo de faire le bilan de leurs réalisations après un an à la tête du pays.

Le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi face à la presse, le 31 août 2024. © Communication présidentielle

 

Au lendemain de la célébration du premier anniversaire de la Journée nationale de la Libération, le ministre chargé de missions à la présidence de la République porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a animé un point de presse le 31 août 2024 au palais Rénovation. Ce, afin de dresser le bilan de toutes les réalisations de cette institution après 365 jours au sommet de l’État. 

«L’occasion nous est donc donnée aujourd’hui de revenir en détail sur les réalisations dans les domaines politique, économique, social, et bien d’autres. Nous examinerons ensemble comment, en l’espace d’une année, le CTRI a réussi à redresser la barre et à amorcer la renaissance de notre cher Gabon. Qu’il me soit permis, avant de continuer mon propos, de remercier Dieu, qui nous a permis d’en arriver à ce niveau», a déclaré Ulrich Manfoumbi Manfoumbi. 

Toutes les réalisations du CTRI diligentées par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Ologui Nguema dans plusieurs domaines de la société, ont été présentées par le colonel Manfoumbi. Il s’agit entre autres de la diplomatie, des mines, du pétrole avec le rachat d’Assala Energy. «Avant le rachat d’Assala, l’État gabonais n’était opérateur qu’à hauteur de 1000 barils/j sur une production journalière de 220 000 barils/j. Après le rachat d’Assala, nous sommes passés de 1000 barils/j détenus par la GOC à 77 000 barils/j et cela augmentera de façon significative les retombées du pétrole», a-t-il indiqué. 

Selon lui, en seulement un an, le secteur de l’éducation au Gabon a été profondément transformé. Le CTRI a supprimé les frais d’inscription scolaires, rétabli les bourses scolaires après sept ans de suspension et renforcé le corps enseignant par la création de 1000 nouveaux postes budgétaires. Dans l’enseignement supérieur, des réformes notables et des initiatives ambitieuses ont été prises. «Après une interruption de 17 ans, les travaux de construction de l’Université de Mouila ont été relancés, avec un investissement de 13 milliards de FCFA, pour renforcer l’offre éducative régionale», a fait savoir le porte-parole du CTRI. L’Université Omar Bongo (UOB), l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), et l’Université des sciences de la santé (USS) ont vu leurs infrastructures modernisées, avec des équipements et laboratoires mis à niveau pour répondre aux normes internationales et renforcer les capacités de recherche et de formation.

La communication, l’eau et l’énergie, l’industrie, les infrastructures, la santé et le sport ne sont pas en reste. En un an, le Gabon a connu une transformation profonde, marquée par des réformes structurantes et des réalisations tangibles qui ont touché tous les aspects de la vie nationale. Depuis le coup de la Libération du 30 août 2023, le Gabon, sous la direction du général Brice Clotaire Oligui Nguema, a entrepris une série de réformes et d’actions qui ont changé le visage du pays en un temps record. Le Gabon est en chantier sur l’ensemble du territoire national et le CTRI demande le soutien de la population afin de conduire le pays vers sa félicité.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Vous êtes jugé et partie, donc pas crédible pour moi. Simple question :à quelle date va démarrer le championnat de football ? Voilà deux ans que tout est bloqué. Merci.

  2. Gayo dit :

    Je n’aime pas tout ce que tu fais Oligui surtout sur le plan politique mais la finalité n’est-il pas le bien-être des population? On voit bien que le peuple gabonais a commencé par retrouver ce qu’il avait perdu sous Ali Bongo et qui faisait sa fierté et son confort comme les bourses, une compagnie aérienne nationale, restauration des capacités du système éducatif, un environnement politique plus inclusif, etc.

  3. Gayo dit :

    Apres la transition. Oligui tu mérites un mandat de 5 ans et la possibilité de te représenter pour demander au peuple s’il t’accorde 5 ans de plus et tu te prépares une succession à la hauteur si tu réussis. Mais de grâce ne met en place une constitution avec plusieurs points qui risquent de maintenir des débats enflammés et une remise en cause intense de celle-ci. Les mandats de 7 ans alors que partout ailleurs la tendance moderne c’est entre 4 et 5 ans, sera un point qui va certainement diviser et intensifier la résistance contre cette constitution. Oligui vous avez besoin de protéger la cohésion et l’unité que nous observons en ce moment pour continuer tranquillement cet œuvre. Les pedegistes ont enlever le poste de premier ministre parce qu’ils veulent ses prérogatives soit officiellement du ressort du cabinet du président hors de tout contrôle. On sait tous que sous Ali Bongo, le PM n’était qu’un pantin sans réelle pouvoir qui était officieusement transféré au cabinet du président et sa famille. ACBBN l’a confirmé dans sa dernière interview sur RFI quand où Nourredine et Sylvia étaient plus au courant et dirigeait tout ce qui se passait pour organiser les élections et la sécurité que ce PM fantoche. La suppression du poste de PM et le mandat de 7 ans son un piège pour toi Oligui. Tu n’as pas besoin de ca au moment où tu n’as aucun adversaire, avec tout le peuple derrière toi. Bilié Bi Nze qui ne sera jamais capable de descendre sur le terrain et qui croit que c’est sur RFI qu’il va rallier les gabonais à lui ne représente rien.

  4. Jean Jacques dit :

    Bilan -0 jusque -infini,caractériser par l’incapacité de trouver un emploi descend aux chômeurs diplômés, mensonges des promesses exemples,dépôt des dossiers pour recrutement jusqu’aujourd’hui, résultats zéro, donner la dignité aux gabonais résultats humilier les citoyens les exemples les agents de la seeg, le cas de Gaetan à moanda, la corruption et détournement, l’insécurité, aucune politique réelle sociale, l’hypotisme, les crimes de kidnappé, séquestré et torturé, les quelques routes hors normes internationales, augmentation de la dette du pays, les décisions politiques que les dictateurs incarnent,interdire certains citoyens de se présenter à l’élection présidentielle, surprendre les partis politiques.

  5. Akoma Mba dit :

    5 ans de transition et après on écrit une Constitution qui ne limite pas des droits fondamentaux car tout citoyen a le droit d’épouser qui il veut, de jouir ppleinement de sa nationalité né d’un père ou d’une mère gabonaise et à occuper quelque poste à tout niveau de l’Etat.

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