Gabon : Le colis suspect à bord d’Air France était en fait de la cocaïne

Le dimanche 27 mars, une alerte au colis suspect à bord du vol Air-France 926 a été donnée par le chef d’escale de cette compagnie à l’aéroport international Léon Mba de Libreville. S’il s’avère qu’il ne s’agissait pas d’une bombe comme l’ont supposé certains témoins, il reste que ce colis inquiétant contenait un kilogramme (Kg) de cocaïne pure devant assurément être écoulée sur le marché gabonais.

Le paquet de cocaïne brandi par les responsables de la douane ayant dirigé l’opération de saisi à bord d’Air France. © D.R.

Les services des douanes de l’aéroport international de Libreville ont saisi, le 27 mars, de la cocaïne, bien empaquetée et présentée comme un colis suspect. Cette saisie de la substance prohibée laisse songeur au point qu’on se demande quelles sont les éventuelles complicités, autant au Gabon que depuis le point de départ du vol Air-France 926.

Selon notre confrère Medias241, l’opération a été menée grâce au signalement du chef d’escale de la compagnie française à Libreville. Il a en effet signalé au commandant de douane, la présence d’un colis suspect à bord de l’appareil. «Cette prise nous a été signalée par le chef d’escale qui a été contacté par le commandant de bord sur un colis suspect à bord du vol Air France. Ils ont fait leur mesure de sécurité et d’urgence à travers laquelle ils ont sécurisé la marchandise», a fait savoir le chef de la brigade touristique d’unité de surveillance de l’aéroport de Libreville, le capitaine Mabignath, relayé par Medias241.

A l’arrivée à Libreville, les agents de la douane de l’aéroport ont permis aux passagers de quitter l’avion avant de mener leur opération. Une équipe a investi l’avion afin de d’identifier le paquet. Si au début, ils ont pensé à un colis piégé voire à une bombe, leur investigation va leur permettre de découvrir un paquet de cocaïne pure. «Avec mes équipes, nous avons eu des soupçons de stupéfiants. Nous avons pris notre valise portable de test. Nous sommes allés sur place, nous avons effectué un test sur ce colis.  Il s’est avéré que c’est de la cocaïne à l’état pure», a raconté le capitaine Mabignath. «Après avoir testé, nous avons pesé la marchandise», a-t-il ajouté.

Une enquête a été ouverte tandis que «la marchandise» saisie, destinée visiblement à être écoulée sur le marché gabonais, sera transmise à l’Office central de lutte anti-drogue (Oclad). Tout cela, après la signature du procès-verbal de l’audition du commandant de bord du vol de la compagnie Air France.

Cette saisie de cocaïne n’est pas le premier coup à l’aéroport Léon Mba. On se souviendra qu’en 2017, en provenance d’Addis-Abeba, par Ethiopian Airlines, une Vénézuélienne de 37 ans, Irma Coromoto Izquierdo Perez, avait été appréhendée alors qu’elle avait dépassé les contrôles de la police de l’air et des frontières (Paf) et de la douane et s’apprêtait à sortir de la zone internationale avec pour seul bagage son sac à main. Elle avait abandonné son trolley sur le tapis roulant à bagages. Il contenait un kilo et demi (1,5 kg) de cocaïne.