Pour permettre aux patients de bénéficier du produit sanguin sécurisé et à proximité, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) étend ses antennes à l’Hôpital d’instruction des armées d’Angondjé (HIAA). Le ministre de la Santé, le professeur Adrien Mougougou, y a inauguré, ce vendredi 26 janvier, une banque de sang dans le but de «répondre à une demande de plus en plus pressante en produits sanguins labiles sécurisés dans cette agglomération en pleine croissance», tel que l’a fait savoir la directrice générale du CNTS, Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang.

Le ministre de la Santé, Adrien Mougougou, la directrice du CNTS, Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, coupant le ruban symbolique. © Gabonreview

 

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Face à la croissance démographique dans la commune d’Akanda, et au développement accru de cette agglomération située au nord de Libreville, le ministère de la Santé, via le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) dirigé par Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, a mis à disposition des patients de l’hôpital d’instruction des armées d’Angondjé (HIAA), une nouvelle banque de sang. La structure, moderne, a été inaugurée ce vendredi 26 janvier par le chef de département de la Santé au gouvernement de la Transition, le professeur Adrien Mougougou.

Si la coupure du ruban symbolique a permis de mettre en service cette nouvelle unité de transfusion sanguine, dans la foulée, elle a reçu ses premiers donneurs bénévoles, signe du démarrage effectif de ses opérations. Pour le ministre de la Santé, «cette nouvelle banque de sang (…) nous rappelle notre devoir à tous, d’honorer le droit à la vie, en nous appropriant définitivement la culture du don». 

Le professeur Adrien Mougougou ajoute que «cette nouvelle unité justifie la somme des efforts scientifiques, matériels, financiers et humains mobilisés pour l’intégrer au dispositif national de maillage du territoire en Centres régionaux de transfusion sanguine». 

«La nouvelle Banque de sang d’Akanda fonctionnera 24 heures sur 24, avec en plus, le volet préparation qui ne se pratique pas dans les Banques de sang des Centres hospitaliers (CHU) mère et enfant (Jeanne Ébori) et d’Owendo, où seules les opérations de prélèvement et de distribution des poches de sang sont réalisées», a expliqué la responsable du CNTS, qui fait noter que «de toute évidence, la nouvelle banque de sang d’Akanda préfigure la montée en puissance du CNTS à travers son programme d’extension sur l’étendue du territoire national, qui prévoir la création de Centres régionaux de transfusion sanguine (CRTS)».

Cette extension débutera, a indiqué Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, par la construction d’une banque de sang dans l’hôpital départemental de Ntoum, dont la première pierre sera posée dans les prochains jours. S’en suivra l’ouverture, cette année, du CTRS Ngounié-Nyanga à Mouila. 

Invoquant quelques chiffres, le Pr Mougougou a révélé que «la moitié des décès maternels dus à des hémorragies graves dans le monde se produisent en Afrique subsaharienne et environ 65% de ces décès surviennent après la naissance». Toute chose l’ayant amené à inviter à donner du sang et à rappeler que l’accès à ce produit sécurisé joue un rôle essentiel dans la couverture sanitaire universelle et représente un élément fondamental de tout système de santé efficace. 

 
GR
 

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