Gabon : Le CGC célèbre ses 50 ans
Le Conseil gabonais de chargeur (CGC) a soufflé le 17 décembre à son siège à Owendo, sa cinquantième bougie. Un moment historique vécu et partagé entre les employés, les opérateurs économiques et le ministre des Transports.
Le Conseil gabonais de chargeur (CGC) a mis les petits plats dans les grands pour fêter, le 17 décembre, son demi-siècle d’existence et fixer les perspectives pour les années à venir. Alliant exemplarité et innovation, cette entreprise étatique a gagné, au fil des ans, la confiance et le respect de ses partenaires, à travers la sécurisation des marchandises à l’import et à l’export par le biais de son outil d’encadrement du trafic, le bordereau d’identification électronique de traçabilité (BIETC).
«En 50 ans, le CGC a connu des avancées considérables. Dans le panorama des acteurs et des intervenants de la chaîne de transports, quelques caractéristiques vous différencient de façon unique par rapport à d’autres en termes de valeur ajoutée pour vos partenaires. Vous êtes en effet, un acteur incontournable et l’un des bras séculiers de l’État au service des importateurs et exportateurs, et par ailleurs, au cœur du commerce extérieur et intérieur de notre pays », a admis le ministre des Transports, Brice Constant Paillat.
En un demi-siècle, cet acteur du développement du commerce extérieur et intérieur du Gabon et partant du développement de l’économie nationale, s’est engagé dans une quête constante d’amélioration et d’innovation, au-delà des soubresauts qu’il a pu connaître dans sa gestion. Pour le directeur général, il s’agit d’une occasion d’évaluer le chemin parcouru par le CGC. «Célébrer les 50 ans d’anniversaire du Conseil gabonais des chargeurs est une opportunité, un challenge, pour renforcer le positionnement de cette entité. Le conseil est désormais d’une remarquable maturité grâce aux efforts consentis par mes prédécesseurs et l’ensemble du personnel qui œuvre inlassablement aux côtés de la direction générale pour satisfaire l’ensemble de ses partenaires », a déclaré Pierre-Moïse Mba.
Un acteur clé du commerce extérieur du pays
Assurant au nom de ses collègues être déterminé à valoriser et à remplir leurs missions de façon à pérenniser cet établissement public, la représentante du personnel, Mélina Nguema, n’a pas manqué de témoigner sa gratitude au CGC. « C’est certainement un marqueur en ce jour, parce que le CGC a toute une histoire. En effet, depuis sa création, il y a des résultats très concrets qui prouvent que cette maison a toute sa place dans l’économie nationale de façon générale, mais plus particulièrement dans le développement du transport de marchandises », a-t-elle déclaré.
Pour le représentant des opérateurs économiques, Chedeville, l’accompagnement du CGC, désormais très rapproché lorsqu’il s’agit du contrôle des BIETC doit permettre de fournir les statistiques et volumes vers et depuis le Gabon. « Cela permettra de comparer en termes de volumétrie, mais aussi en coût de passage portuaire avec les autres pays de la sous-région et anticiper au mieux la croissance des échanges régionaux à travers la Zlecaf », a-t-il déclaré.
Outre les discours et les témoignages, le CGC a plongé ses invités dans son passé à travers un documentaire retraçant ses 49 dernières années au service du pays et de ses partenaires opérateurs économiques. « Il reste tant de choses à accomplir, c’est l’espoir pour le CGC de continuer à grandir, mais pas à vieillir malgré ses 50 ans. Qui dit nouvelle décennie, dit nouveaux défis », a conclu le directeur général du CGC.
Le ministre des Transports, Brice Constant Paillat. © D.R.
Le directeur général du CGC, Pierre Moïse Mba. © D.R.
Les agents de la CGC célébrant le 50e anniversaire de l’entreprise. © D.R.
1 Commentaire
Beau papier, mais attention : notre entreprise, c’est le Conseil Gabonais deS CHargeurS. Il aurait aussi fallu rappeler que pendant près de 2 ans, l’OPRAG avait absorbé le CGC.