Gabon : Le bal des femmes au gouvernement
Le dernier remaniement du gouvernement intervenu le jour de la célébration de la journée internationale des droits des femmes a fait la part belle aux femmes, avec 12 promues sur 37 membres.
Le président de la République ambitionne de faire de la femme un maillon essentiel de sa politique. A ce titre, Ali Bongo a nommé, le 8 mars dernier, 12 femmes au gouvernement conduit par Rose Christiane Ossouka Raponda. Au sein de cette équipe, en effet, les femmes sont aux premières loges, dont certaines gèrent des portefeuilles stratégiques : Denise Mekam’ne (Relations avec institutions constitutionnelles), Félicité Ongouori Ngoubili (Défense), Édith Ekiri Mounombi (Budget), Camelia Ntoutoume (Education nationale), Madeleine Berre (Emploi), Antonella Ndembet (Justice) et Nicole Roboty (Economie).
L’on retrouve également quatre femmes au poste de ministre délégué. Il s’agit de Huguette Abodo Yombi Yeni (Economie numérique), Justine Lembimbi (Santé et Affaires sociales), Sidonie Moussirou (Energie) et Yolande Nyonda (Affaires étrangères). Toutes ces femmes ont un dominateur commun : apporter leur pierre à l’édifice du développement socioéconomique et politique du Gabon. Un bel hommage à la décennie de la femme lancé en 2015 et qui pour objet d’intensifier la promotion et la protection des droits de la femme, promouvoir leur autonomisation et renforcer progressivement l’arsenal juridique contre les dispositions discriminatoires à l’égard des femmes.
Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)
1 Commentaire
Ce n’est pas si difficile à comprendre ce qu’il se passe actuellement au Gabon : l’épouse de feu Ali Bongo est actuellement aux commandes du pays. Elle propose à ses maîtres du Quai d’Orsay qui elle voit au prochain gouvernement. Et ces derniers approuvent (entérinent) sa proposition. Le Gabon n’avancera jamais avec la France. Mettez vous ça bien en tête, JAMAIS. Car il y a une politique de la nébuleuse francafrique qui consiste à maintenir nos pays d’Afrique subsaharienne en éternels mendiants ou esclaves. La francafrique veut nous maintenir pauvre (dans nos pays immensément RICHES) pour nous amener à croire qu’on ne pourra jamais nous passer d’elle. Pitié. A Ntare Nzame.