Initiative du ministère de l’Économie et des Participations, la deuxième Journée économique, le 20 décembre dernier à Libreville, a permis aux experts et opérateurs économiques de plancher sur l’impact des secteurs de la pêche et du tourisme sur l’économie gabonaise. Organisé par la direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale (DGEPF), ce rendez-vous a eu pour objectif de rechercher des mécanismes et stratégies pour accroître leur contribution dans le développement économique du pays.

Le ministre de l’Economie et des Participations, Mays Mouissi, lors de la deuxième Journée économique. © D.R.

 

«Diagnostiquer et proposer une approche d’accroissement de la contribution au PIB des filières pêche et tourisme» a été la thématique de la deuxième Journée économique, le 20 décembre dernier. Mise en musique par la direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale et présidée par le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, cette initiative visait à mener une réflexion collective pour stimuler la croissance de ces secteurs clés dans l’économie gabonaise.

Depuis l’arrivée de nouvelles personnalités au pouvoir, au Gabon, le gouvernement notamment le ministère de l’Économie n’a de cesse de rechercher des stratégiques pour dynamiser et diversifier l’économie nationale. L’organisation de ces journées économiques consacrées à des secteurs ciblés entend donc créer des couloirs permettant de mener et d’approfondir les réflexions pour l’amélioration de leur impact sur le produit intérieur brut du pays (PIB). Pour le cas de la pêche et du tourisme, experts, opérateurs économiques et partenaires techniques et financiers ont participé à des panels et ateliers pour identifier les obstacles et proposer des solutions concrètes. Les deux secteurs étant potentiellement créateurs d’emplois, de richesses et de développement durable.

Cette réflexion était d’autant nécessaire dans la mesure ou le Gabon dispose de plus de 800 kilomètres de côte, une biodiversité exceptionnelle, une grande diversité d’essences forestières, de mammifères, de parcs nationaux et de richesses agricoles.

Insister sur le rôle stratégique de ces deux filières pêche dans la diversification économique du Gabon, telle était l’objectif du membre du gouvernement lors de l’évènement. Mays Mouissi a en effet singulièrement insisté sur ce potentiel de création d’emplois, de génération de revenus, et de contribution au développement durable. «Cette journée doit être un moment de réflexion et de partage d’expériences afin d’atteindre les objectifs fixés pour les années à venir», a fait savoir le chef de département de l’Économie et des Participations.

Espace de dialogue entre opérateurs économiques et membres des administrations, cette journée économique a permis d’identifier les principaux freins au développement de ces secteurs et d’élaborer des recommandations concrètes pour stimuler leur croissance. Car, les principaux obstacles au développement la pêche et au tourisme ont été identifiés, à savoir le manque d’infrastructures, l’insuffisance de financements adaptés, et une faible valorisation des ressources locales.

 
GR
 

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