Gabon : L’AEG «avale» le PPG
L’association politique Agir ensemble pour le Gabon (AEG) a absorbé le Parti du peuple gabonais (PPG) le 10 juillet, par voie de fusion-absorption. Une opération qui a apporté à l’association dirigée par Brice Arnaud Ondo Minko une cohorte de plus de 2000 membres.
La fusion-absorption entre Parti du peuple gabonais (PPG) et L’association politique Agir ensemble pour le Gabon (AEG) a été officialisée le 10 juillet à Libreville. Cette opération, selon leurs initiateurs, permettra de partager les expériences et synergies respectives et de renforcer davantage l’hégémonie de la jeune association politique implantée sur l’ensemble du territoire national.
«En réponse à la main tendue du président de la République, nous nous sommes rapprochés de l’Agir ensemble pour le Gabon afin de constituer une force de proposition et de porter haut la voix du chef de l’État et de mettre en place sa politique sociale axée sur l’Égalité des chances», a confié le président de l’ex-PPG, Pascal Tonda.
Cet acte présenté comme la preuve manifeste de la main tendue du chef de l’Etat, s’inscrirait dans la droite ligne du mécanisme ayant conduit Démocratie nouvelle de René Ndemezo’o Obiang à se fondre dans la «famille» PDGiste. L’ambition est de travailler ensemble et plus efficacement dans l’aboutissement des différents projets portés par Ali Bongo. «Notre mouvement entend fédérer autour de la vision du chef de l’Etat, Ali Bongo toutes les forces vives capables de soutenir son projet, celui de construire un Gabon uni et fort. En tant que catalyseur au sein de l’environnement associatif, nous nous faisons porte-étendards, et assurons continuer cette œuvre auprès d’autres associations qui souhaitent faire partie de notre structure associative», a souligné Brice Arnaud Ondo Minko.
Se réclamant de la majorité présidentielle et républicaine pour l’émergence, le mouvement AEG s’est fixé comme but ultime de redonner toute la noblesse aux valeurs républicaines, trop longtemps bafouées par «la cupidité, l’aigreur, le tribalisme, la xénophobie, le sectarisme, le racisme et les crises de nerfs en tout genre».
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