Gabon : L’ADL se dote de nouveaux scanners de bagage à rayon X

Au Gabon, l’Aéroport de Libreville (ADL) vient de se doter de nouveaux scanners de bagage à rayon X au bénéfice des services des Douanes. Ces instruments sont spécialement conçus pour détecter les objets, les marchandises et produits prohibés, notamment la drogue, les devises non déclarées, les armes, les bombes improvisées, etc., sans nécessairement ouvrir les bagages.

Le ministre de l’Économie et des Participations Mays Mouissi, procédant à l’inauguration des nouveaux dispositifs des Douanes, le 15 juillet 2024. © Ministère de l’Économie

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Le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi a procédé le 15 juillet 2024 à l’Aéroport de Libreville (ADL), à l’installation des nouveaux scanners de bagage à rayon X des services des Douanes gabonaises. Cet investissement, voulu par le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema s’inscrit dans la modernisation des infrastructures douanières du Gabon. Ce, afin de garantir une meilleure protection du territoire et un contrôle efficace des marchandises, ainsi que des personnes.

Selon le ministère de l’Économie, ces scanners sont spécialement conçus pour détecter les objets, les marchandises et produits prohibés tels que la drogue, les devises non déclarées, les armes, les bombes improvisées, etc., sans nécessiter l’ouverture des bagages. Par ailleurs, ces équipements sont déterminants dans le cadre de la lutte de la sortie frauduleuse de métaux et pierres précieuses (or et diamant) illégalement exploités sur le territoire national.

L’installation de ces scanners, apprend-on, vise à renforcer la sécurité tout en améliorant les capacités opérationnelles des services de la douane. Cette dotation intervient dans un contexte où au Gabon, cela faisait cinq ans que la douane n’avait pas été dotée de tels dispositifs de pointe, marquant ainsi un tournant décisif dans la modernisation des infrastructures douanières. Cependant, les populations se plaignent des services de la douane qui sont toujours chers par rapport aux autres pays de la sous-région.