La Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) a démenti, le 27 mai, les rumeurs d’une pénurie de carburant dans le pays. «Aucune rupture de stocks n’est constatée à ce jour dans nos dépôts et aucun élément ne laisse présager cette éventualité», a assuré la société spécialisée dans le stockage des hydrocarbures liquides et du gaz butane.

«Aucune rupture de stocks n’est constatée à ce jour dans nos dépôts et aucun élément ne laisse présager cette éventualité», a affirmé la SGEPP, le 27 mai 2022, en réponse aux rumeurs d’une pénurie de carburant. © SGEPP

L’incident survenu en début de mois sur le terminal du Cap Lopez, le 28 avril dernier, aurait-il entraîné des répercussions sur la disponibilité du carburant ? Visiblement non, à en croire la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP), qui a tenu à démentir les rumeurs circulant depuis le 27 mai, et faisant état d’une pénurie de carburant.

Dans un communiqué publié le 27 mai, la société spécialisée dans le stockage des hydrocarbures liquides et du gaz butane a relevé «le caractère infondé» de ces rumeurs tout en rassurant la population. Dans ce sens, elle a informé qu’«aucune rupture de stocks n’est constatée à ce jour dans ses dépôts et qu’aucun élément ne laisse présager cette éventualité».

60 jours d’autonomie sur le gasoil, pétrole et essence

Le 25 mai dernier, la SGEPP qui affirme avoir reçu une livraison en essence de la Société gabonaise de raffinage (Sogara), a ouvert son dépôt d’Owendo aux marqueteurs le 26 mai. «Par ailleurs, un bateau avec une importante cargaison d’essence est attendu à Libreville ce vendredi 27 mai», a informé la SGEPP avant de constater, pour le regretter, que «la tension observée au niveau des stations-service est la conséquence de ces rumeurs provoquant une ruée inhabituelle vers les pompes».

En 2018, la SGEPP s’est lancée, en partenariat avec GSEZ, dans un ambitieux chantier d’augmentation de ses capacités de stockage. Objectif : garantir au pays un stock commercial, un stock de sécurité (pour parer aux ruptures) et un stock stratégique. A cette date, le pays disposait déjà d’une autonomie de 30 à 60 jours sur certains produits pétroliers, à l’instar du gasoil, pétrole et essence.

 
GR
 

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