L’Université Internationale de Libreville (UIL), située dans le complexe de l’Institution internationale Berthe et Jean, à Essassa (23 kilomètres de Libreville) a consacré ce lundi 19 décembre, sa 6e promotion baptisée René Aboghé Ella, du nom du Premier président de la Cour des comptes. 102 étudiants des licences et masters ont ainsi reçu leur diplôme lors d’une cérémonie rehaussée par la présence de la présidente du Conseil de surveillance de cette université, la présidente de la Cour constitutionnelle, Commandeur de l’Ordre international des palmes académiques (Cames), la Dre Marie-Madeleine Mborantsuo.

La présidente du Conseil de surveillance de l’UIL, le Dr. Marie-Madeleine Mborantsuo, le parrain de la 6e promotion, René Aboghé Ella, les officiels et les lauréats, le 19 décembre 2022. © Gabonreview

 

La 6e promotion du cycle de licence et la 3e promotion du cycle Master recherche de l’Université Internationale de Libreville (UIL), établissement du complexe de l’Institution internationale Berthe et Jean à Essassa, ont reçu le 19 décembre leurs parchemins. Baptisée «René Aboghé Ella» en hommage au premier président de la Cour des comptes, ancien président de la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap), cette promotion de 102 étudiants conclut ainsi un chapitre de leur vie et entame désormais une nouvelle étape dans leur parcours. 

Consécration d’années de travail et d’efforts

Issus de l’Institut supérieur de gestion et d’Économie appliquée (ISGEA), de la Faculté de droit et de Science politique (FDSP) et en Cycle Master recherche, ces étudiants ont reçu tous les honneurs relatifs aux sacrifices qu’ils ont consentir pendant toutes leurs années de formation. Raison pour laquelle, la présidente du Conseil de surveillance, la Dre Marie-Madeleine Mborantsuo, indique dans la note de présentation de cette remise de parchemin que leur «diplôme représente la consécration d’années de travail et d’efforts».  «Vous pouvez être très fiers d’un succès qui témoigne de votre détermination et de votre capacité à relever les défis», laisse-t-elle entendre. 

Établissement privé d’enseignement supérieur d’utilité publique, à vocation scientifique, technologique et professionnelle, visant la promotion du développement durable, l’UIL a ouvert ses portes le 18 novembre 2014. Elle se positionne aujourd’hui comme fleuron de la formation universitaire en Afrique en général et au Gabon en particulier.  Sa devise : «Savoir-Etre, Savoir-Faire». Le professeur Jacques François Mavoungou, Recteur de cette Université, fait savoir qu’elle «se construit de façon continue, pierre après pierre, avec patience, abnégation, mais surtout détermination». «Elle a ouvert ses portes dans l’optique de proposer une palette d’offres de formations innovantes qui sont en adéquation avec les besoins du secteur productif, bassin d’emploi de la jeunesse», a-t-il déclaré.

Au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche représenté par son délégué, Max-Samuel Oboumadjogo, il a salué l’implication du gouvernement au côté des privés.  «Monsieur le ministre, en prenant l’initiative d’accompagner l’initiative privée, à travers vos plans d’action, vous montrez une fois encore que la formation et la recherche scientifique  constituent des piliers de développement socio-économique de notre pays. La formation et la recherche doivent se faire de façon complémentaire, concertée et harmonieuse dans les établissements privés et publics de l’enseignement supérieur de notre pays».

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«Ceux qui rêvent changent le monde, ceux qui ne rêvent pas, c’est le monde qui les change»

Le Recteur de l’UIL en a ainsi profité pour indiquer que son établissement travaille avec l’Université des sciences de la santé (USS) pour former, de façon concomitante les médecins et les pharmaciens dans les deux universités. «En effet, depuis la rentrée 2022, l’UIL bénéficie d’un important appui de l’USS pour mettre en œuvre les filières de médecines et de pharmacie», a-t-il laissé entendre.

Du parrain de cette 6e promotion qui arrive après d’autres prestigieuses personnalités telles qu’Heri Claude Oyima de la BGFI, Faustin Boukoubi de l’Assemblée nationale ou même Marie-Madeleine Mborantsuo de la Cour constitutionnelle, le professeur Mavoungou parle d’«un homme discret, réservé, fidèle, loyal et surtout travailleur», tandis qu’aux lauréats de cette promotion René Aboghé Ella, il a fait savoir que «la cérémonie de remise de diplôme est un événement fédérateur pour notre institution. Elle conclut un chapitre de votre vie et vous ouvre grandement les portes de votre avenir professionnel».

Félicitant les lauréats, le ministre délégué à l’Enseignement supérieur, Max-Samuel Oboumadjogo leur a demandé de rêver. «Oser rêver aussi grand que vous le pourrez, parce que quelqu’un l’a dit, ceux qui rêvent changent le monde, ceux qui ne rêvent pas, c’est le monde qui les change», a-t-il dit avant de prodiguer quelques conseils, assurant à ses filleuls son entière disponibilité à les aider et à les soutenir dans la mesure du possible.

Durant cette cérémonie, un vibrant hommage a été rendu au Dr Carles Luce Donald Kambangoye, cofondateur de l’UIL disparu en 2014. 

 
GR
 

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