La dernière Note de conjoncture sectorielle de la Direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale (DGEPF) montre que l’évolution en matière d’activités extractives a été atone au 2e trimestre 2022. L’analyse révèle notamment que sur les six premiers mois de l’année, la production de pétrole a régressé de 2,3% par rapport au premier trimestre de la même année.

Par rapport au deuxième trimestre 2021, la production nationale de pétrole a bondi de 4,5% sur la même période en 2022. © D.R.

 

Les performances de l’activité économique nationale ont récemment été livrées dans la nouvelle Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et de la Relance. Le document se penche sur le premier semestre de l’année et relève, concernant le secteur des activités extractives, qu’elle a enregistré des performances atones sur cette période.

À fin juin 2022, la Note fait en effet remarquer que les activités extractives ont fléchi de 0,9% par rapport au trimestre précédent. «Cette atonie résulte de la contraction de l’activité de production de pétrole, en lien avec les problèmes opérationnels sur certains sites et le déclin naturel des champs matures», explique-t-on à la direction générale de l’Économie. On souligne en revanche qu’en glissement annuel, la production dans les activités extractives s’est appréciée de 4,5%. 

S’agissant de la production de pétrole, elle a régressé de 2,3% par rapport au premier trimestre 2022. Cette contraction des chiffres s’explique avec les dysfonctionnements au niveau de certains puits et une baisse du rendement des champs matures. Par rapport à la même période de l’an dernier, la production nationale de pétrole a bondi de 4,5%. Parallèlement, la production de manganèse s’est consolidée de 2,6% en glissement trimestriel du fait des performances appréciables des sites de Moanda et Ndjolé, et ce malgré le recul observé à Biniomi. Rapportée au deuxième trimestre 2021, la production s’est accrue de 9,1%. 

Enfin, la production de gaz naturel a augmenté de 4,9% comparativement au premier trimestre 2022. En glissement annuel par contre, la production de gaz naturel a chuté de 17,3%.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ovenga dit :

    Il faut simplement diversifier l’économie aussi simple que ça ! on va toute une vie se focaliser sur les ressources pétrolières?

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