Dans le contexte de transition politique en cours au Gabon, une nouvelle organisation vient d’apporter son soutien au président Brice Clotaire Oligui Nguema. L’association Ditasse, regroupant les ressortissants de la province de la Nyanga, a officiellement lancé ses activités le 23 août à Libreville. Ce collectif adhère à la vision de développement proposée pour leur région, longtemps marginalisée.

La présidente de Ditasse (chemisier bleu, au centre) entourée des membres de la structure venus assister la sortie officielle de leur structure, le 23 août 2024, à Libreville. © GabonReview

 

Dans l’effervescence d’une transition politique qui redessine actuellement les contours du Gabon, un nouveau protagoniste vient d’entrer en scène. Le 23 août dernier, sous les ors de la Chambre de Commerce de Libreville, l’association Ditasse a fait une entrée remarquée dans le ballet des soutiens au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Le collectif des voix de Tchibanga, Moabi, Mayumba, Ndindi, Mabanda, Mongo et Ndensuilila, le 23 août 2024, à Libreville. © GabonReview

Ce collectif, dont le nom évoque la «Pensée» en langue punu, entend incarner les aspirations longtemps étouffées de la province de la Nyanga. Yolande Ibinga, à la tête de cette organisation, a dévoilé avec ferveur l’adhésion de Ditasse aux ambitieux projets esquissés pour cette région méridionale, trop souvent reléguée aux oubliettes du développement national.

Le programme évoqué ressemble à un véritable cahier des doléances transformé en feuille de route : de l’exploitation du marbre de Doussieoussou à la mise en valeur du fer de Milingui, en passant par l’implantation d’une usine gazière à Mayumba et l’extraction de la potasse de Ndindi. Les membres de Ditasse voient en ces projets des phares qui, dans la nuit économique de la Nyanga, promettent d’illuminer un avenir jusqu’alors assombri par l’absence criante d’infrastructures essentielles.

L’ambition ne s’arrête pas là. Ditasse embrasse avec enthousiasme la vision d’un chemin de fer reliant Belinga à Mayumba, et celle d’une centrale à gaz en eau profonde à Mayumba. Ces initiatives que l’on pourrait croire pharaoniques sont perçues comme les leviers capables de propulser la Nyanga – et par extension le Gabon – vers une nouvelle ère de prospérité.

Fédérant les voix de Tchibanga, Moabi, Mayumba, Ndindi, Mabanda, Mongo et Ndensuilila, la structure associative Ditasse projette donc d’incarner une Nyanga qui se réveille d’une longue léthargie politique.

Créé il y a plus de six mois, ce groupement des enfants de la Nyanga voit en Brice Clotaire Oligui Nguema non pas un simple dirigeant, mais un libérateur, capable de briser les chaînes d’un immobilisme imposé pendant des décennies par le Parti démocratique gabonais (PDG). Aussi, la structure associative entend-elle œuvrer pleinement pour soutenir les actions du CTRI et Oligui Nguéma. D’autant que plus ces actions ont-ils insisté comme déjà dit plus haut, donnent à membres la lueur d’un espoir retrouvé.

L’émergence de Ditasse sur l’échiquier politique gabonais s’inscrit dans un mouvement plus vaste de recomposition des forces vives de la nation. Alors que le pays navigue dans les eaux incertaines de la transition, de nombreux groupes cherchent à se positionner dans le sillage du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).

L’avenir dira si ces rêves de développement prendront racine dans le sol fertile des promesses politiques ou s’ils resteront des mirages dans le désert des espoirs déçus. Pour l’heure, la Nyanga, par la voix de Ditasse, s’enivre d’un espoir retrouvé, voyant dans cette transition politique l’aube d’une renaissance tant attendue.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Rembourakinda dit :

    Désolé de vous dire que ce n’est que du pur kounabelisme, c’est l’esprit du PDG qui vous guide. Vous me faites de la peine.

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