Le vice-président de l’Institut des États-Unis pour la paix s’est entretenu le 21 mai avec le médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina. Une deuxième rencontre de Joseph Sany avec le médiateur au cours de laquelle les deux personnalités ont réaffirmé la volonté de développer un partenariat entre la Médiature et l’Institut américain notamment en cette période de Transition tant, a estimé Joseph Sany «la Médiature est au cœur même de cette Transition».

Instantané de la rencontre du 21 mai 2024. © GabonReview

 

En séjour au Gabon, le vice-président de l’Institut des États-Unis pour la paix Joseph Sany s’est entretenu avec le médiateur de la République, Alexis Boutamaba Mbina auprès de qui il s’est enquis des priorités de la Médiature au Gabon et avec qui il a discuté de la manière dont l’Institut américain peut accompagner la Médiature. «La Médiature est une institution qui est très importante pour renforcer, promouvoir la cohésion sociale, le vivre-ensemble et la justice sociale», a déclaré Joseph Sany. S’il a assuré que ces objectifs convergent avec ceux de l’Institut des États-Unis pour la paix, il a souligné que l’idée est donc de mener des partenariats pour des actions communes au Gabon.

Notamment, pour promouvoir le vivre-ensemble et la cohésion sociale pour une Transition paisible, inclusive, démocratique. «Je suis rassuré, car j’ai discuté avec un homme qui maitrise les dossiers. Il y avait une clarté sur les priorités», a commenté Joseph Sany. «J’ai discuté avec une équipe engagée malgré la difficulté des moyens», a-t-il ajouté. Soulignant que le pays «traverse une période difficile», un contexte dans lequel les institutions comme la Médiature ne sont pas perçues comme des priorités, mais le médiateur, il a tout de même relevé les raisons de croire en cette institution et la nécessité de l’accompagner.

Joseph Sany répondant aux questions de la presse puis posant avec Alexis Boutamba Mbina et instantané de la rencontre. © GabonReview

Développer le partenariat

«Les facteurs de motivation et d’assurance sont la compétence et la clarté des buts que le médiateur a, la confiance qu’il a au niveau du soutien du chef de l’État et la volonté de mettre en œuvre les priorités», a-t-il déclaré. «Ces trois facteurs sont d’une importance stratégique pour une institution comme la Médiature», a-t-il poursuivi. Selon Joseph Sany, l’Institut américain compte être un peu plus créatif pour accompagner la Médiature. C’est d’ailleurs la deuxième visite que son vice-président effectue à la Médiature. «La première visite était technique. Je suis venu pour dire au médiateur que nous pensons développer ce partenariat», a-t-il fait savoir.

«Maintenant je rentre avec des informations supplémentaires qui vont nous permettre ensemble de réfléchir sur comment opérationnaliser certains axes comme la formation, le renforcement des capacités, la vulgarisation. Nous avons des pistes de programmation donc c’est déjà ça l’essentiel», s’est-il réjoui. Si les militaires au pouvoir tablent sur une Transition inclusive, paisible et démocratique, Joseph Sany souligne que l’inclusion, la paix et la démocratie sont des facteurs importants pour la cohésion sociale. «Du coup, je dirai que la Médiature est une institution critique pour cet agenda de Transition mis en avant par le chef de l’État. Pour moi la Médiature est au cœur même de cette Transition», a-t-il déclaré.

 
GR
 

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