Pour la communauté musulmane,  qui s’est récemment réunie à Libreville à l’initiative de son chef, Abdu Razzaq Guy Kambogo, le vote du «Oui» au référendum constitutionnel à venir est une évidence. D’autant plus qu’elle dit avoir constaté un «lien étroit» entre certains articles du projet de Constitution qui lui est soumis et des sourates et versets du Coran.

Des leaders de la communauté musulmane du Gabon, le 4 novembre 2024 à Libreville. © GabonReview

 

Sans surprise, ce sera «Oui» pour la communauté musulmane du Gabon lors du référendum constitutionnel du 16 novembre prochain. Lundi dernier, soit deux jours avant l’ouverture officielle de la campagne référendaire, son chef de file, Abdu Razzaq Guy Kambogo, par ailleurs secrétaire générale du gouvernement de transition, a estimé nécessaire de la réunir à Libreville pour discuter du projet de Constitution soumis à l’approbation ou non des Gabonais. L’objectif étant de mettre tous les membres au même niveau de compréhension.

«Les musulmans ont éprouvé la nécessité de se retrouver», justifie-t-il indiquant que cette rencontre «avait un objet bien précis : celui de sensibiliser sur la nécessité pour la communauté musulmane de s’impliquer, de s’engager et donc de prendre une part active à ce qui se fait, ce qui se met en place dans l’intérêt du Gabon».

Au terme de ces échanges, la majorité des participants, si ce n’est tous, ont convenu de répondre prochainement par l’affirmative à l’unique question du référendum. Ceci pour une raison simple : «la communauté musulmane, à travers certains de ses membres, s’est imprégnée de la Constitution et a constaté le lien étroit entre les articles de la Constitution et plusieurs sourates et versets du Saint Coran», a défendu Abdu Razzaq Guy Kambogo.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Cyr tiburce MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Hmm. On attend aussi les évangélistes, les pentecôtistes, les charismatiques, les réveil, bWitiste le vaudou et autres pour nous traduire la similitude de la constitution rénovée avec ces « associations ». Que DIEU nous garde. Amen.

  2. Akoma Mba dit :

    Alors là ça sent vraiment mauvais. Il ne nous manquait plus que ça, la voie iranienne. Pauvres femmes gabonaises

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