Gabon : la CNSS et la CNAMGS seront désormais gérées par le secteur privé
L’annonce a été faite au cours du repas offert jeudi par le président de la République aux entreprises membres de la FEG, à en croire Henri Claude Oyima, le patron des patrons gabonais.
Elle en avait fait la demande il y a quelques mois sans véritablement insister officiellement. Pourtant, la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) est en passe d’obtenir la gestion plus ou moins exclusive de la prévoyance sociale. C’est, en tout cas, la promesse qui lui a été faite, le 8 décembre, lors du déjeuner offert par Ali Bongo, au palais.
«Nous avons été heureux des annonces du chef de l’État sur la problématique de la prévoyance sociale. C’est-à-dire que désormais, la Caisse nationale de sécurité sociale et la Caisse nationale d’assurance maladie de garantie sociale seront gérées, comme nous l’avons souhaité, par le secteur privé», s’est réjoui Henri Claude Oyima au sortir de la rencontre avec le président de la République. Rencontre à laquelle ont été conviés plusieurs dizaines de chefs d’entreprises implantées au Gabon ainsi que des membres du gouvernement.
«Un pays ne peut pas se développer sans les entreprises. Le président de la République a confirmé ce message de manière solennelle. Pour dire que les entreprises du Gabon doivent désormais prendre la place qui doit être la leur dans le développement de notre économie», a rapporté le président de la FEG.
Au nombre des annonces faites par Ali Bongo lors de ce déjeuner avec les patrons figurait aussi une liée au règlement de la dette intérieure. «Nous allons pouvoir mettre en place le Club de Libreville qui va permettre de gérer et de régler cette dette.»
4 Commentaires
Qu’est ce qui se cache derrière cette privatisation? Sera telle bénéfique pour les sociétés ou pas ?
Privatiser un organisme qui ne génère pas de profit est une aberration.
Très bonne décision ! Attendons voir que cela soit matérialisé par un texte réglementaire.
Le privé, en général, connait une gestion des affaires orthodoxes. Une gestion technique, scientifique répondant aux normes internationales : je suis d’avis, si cela est matérialisé par des textes réglementaires, que cela fonctionnera.
La FEG, l’avait souligné, c’est le privé qui paie, mais ce sont les agents retraités qui souffrent le plus de cette mauvaise gestionnaire de la prévoyance sociale de la part de l’État.
Aussi, je suis d’avis que cette gestion de ce secteur soit donnée au FEG
Il faudra aussi mettre en place des mécanismes de contrôle de cette gestion afin d’éviter toute tentative de dérapage : car il ne faut pas tenter le diable. Logiquement, le congrès gabonais devrait jouer un rôle très important sur le contrôle de cette nouvelle gestion, mais, comme il n’a pas la compétence, il a bien montré depuis plusieurs décennies, ce congrès fait juste office de chambre d’enregistrement !
Sous d’autres cieux, le congrès aurait demandé des comptes aux entreprises telles que Satram, Robert Services, etc… j’en passe, sur la gestion catastrophiques de ces entreprises qui emploient des milliers des gabonaises et gabonais qui, en même temps, sont leurs électeurs à qui ils doivent rendre des comptes. Cela prouve à suffisance, que nos représentants au congrès de ce pays, ne sont pas réellement les élus du peuple, pour la grande majorité d’entre eux. Ce qui soulève la problématique de la transparence lors des élections dans notre pays !!
Franchement ce pays est pitoyable je vois que des incapable dans bientôt c’est tout le pays qui serait privatisé