Gabon : la circulation des trains est interrompue
Ce dimanche 7 mars, la direction générale de la Société d’exploitation du Transgabonais informe de l’interruption jusqu’à nouvel ordre de la circulation des trains voyageurs et de marchandises en raison du déraillement d’un train minéralier survenu sur la voie ferrée entre les gares de Ndjolé et Abanga.
La direction générale de Setrag informe que le train de voyageurs n°733 prévu ce dimanche 7 mars a été annulé et reporté à une date qui sera communiquée ultérieurement. Il en est de même pour les trains assignés au transport des marchandises. En clair : la société a décidé d’interrompre toutes les circulations de trains jusqu’à nouvel ordre.
En cause : la survenue d’un incident ce matin aux environs de 6 heures sur la voie ferrée. La société qui adresse à ses usagers ainsi qu’à ses partenaires ses «sincères excuses pour le désagrément occasionné», précise qu’il s’est agi du déraillement d’un train minéralier au niveau du PK 156+800 et 156+500, entre les gares de Ndjolé et Abanga.
Cet incident n’a causé aucune perte en vie humaine. Qu’à cela ne tienne, Setrag annonce la mise en place d’une action commerciale au profit des voyageurs du train n°733. Elle assure par ailleurs que ses techniciens sont à pied d’œuvre pour régulariser la situation dans les meilleurs délais en vue d’une reprise du trafic en début de semaine prochaine.
4 Commentaires
Pauvre pays !
Pays en déclin, chemin de fer préhistorique, pourtant le bois sort tous les jours, la Comilog pille le manganèse et d’autres minerais, Gabon mining pille le manganèse, les chinois en font de même, mais les gabonais et leurs chemin de fer pleurent.
Bon constat JONES. Tout est à l’image de ceux qui dirigent le pays. Ils signent des contrats qui d’abord leur profitent grandement sur le plan personnel. Les avantages que pourraient tirés le pays, c’est la dernière de leurs préoccupations. Dans un pays sérieux, on aurait imposé aux opérateurs impliqués dans l’exploitation du Manganèse de construire une seconde voie ferrée qui servirait principalement leurs besoins mais aussi de secours à la première qui serait alors dédiée aux transports des hommes et marchandises. Cela même en contrepartie du minerai (en pratiquant du troc). C’est comme ça qu’on fait avancer un pays. Malheureusement ce régime est trop minable. Quand on voit des pays qui n’ont pas le tiers des ressources du Gabon amorcé un véritable développement, on ne peut qu’être convaincu que c’est un problème d’hommes. Le clan BONGO et la secte PDG sont trop nuls, la longévité de ce système a conduit le pays dans une irresponsabilité voulue, consciente et consensuelle. Mais que peut-on faire?
Heureusement qu’il n’ y a aucun problème que le temps ne puisse résoudre.
Celui qui avait détourné le tracé de ce chemin de fer pour le ramener dans la Haut Ogooué s’était obstiné alors que toutes les grandes institutions (Banque Mondiale, FMI…) lui avaient dit que ce projet n’était pas viable. Alors il a prononcé sa phrase qui fait la malédiction de chemin de fer et donc du Gabon aujourd’hui. Il adit: « s’il faut pactiser avec la diable, il pactisera avec le diable ». Et voilà où nous en sommes.
Pour ceux qui ne le savent pas, Léon Mba avait prévu que le chemin de fer ira à Bélinga pour l’exploitation du fer.