La Direction générale des œuvres scolaires a annoncé l’interdiction de la vente des friandises au sein et aux abords des établissements primaires et secondaires sur l’ensemble du territoire national. Une décision visant à protéger la santé et l’intégrité physique des élèves et qui ne manquera pas de faire débat.

La vente du mythique lait caillé est désormais interdite au sein des établissements primaires et secondaires sur l’ensemble du territoire national. © RFI

 

Une page de l’histoire de la vie scolaire vient peut-être de se tourner. Dans une note de service datée du 2 mars, le secrétaire général de la Direction générale des œuvres scolaires a annoncé l’interdiction de la vente des friandises au sein et aux abords des établissements primaires et secondaires sur l’ensemble du territoire national. Selon l’entendement de Théodore Koumba, les friandises sont les bonbons, chewing-gums, biscuits fourrés, glace et lait traditionnel ensacheté, pop-corn et tout produit assimilé.

Cette décision vise à protéger la santé et l’intégrité physique des élèves. «Tout contrevenant à la présente disposition s’expose aux sanctions disciplinaires et pénales en vigueur», a mis en garde  Théodore Koumba. Dans l’esprit, l’interdiction de la vente de friandises au sein des établissements scolaires est justifiée, l’hygiène et la morale n’étant pas toujours les choses les mieux partagées par les vendeurs. Certains brillent en effet par la vente de produits à la qualité douteuse. Mais au-delà de cet aspect, la décision de la Direction générale des œuvres scolaires suscite moult interrogations.

La vente des friandises au sein et aux abords des établissements primaires et secondaires existe depuis des décennies. Pourquoi ne l’interdire que maintenant ? Avant cette décision, les vendeurs ont-ils été sensibilisés, à défaut d’être rappelés à l’ordre sur la qualité de leurs produits ? La Direction générale des œuvres scolaires a-t-elle prévu un plan B pour «abreuver» les élèves en friandises ? Quelle position doivent adopter les commerces établis aux abords des établissements et vendant des friandises ? Quid de la vente des friandises au sein des universités et grandes écoles ? Autant d’interrogations auxquelles les réponses de Théodore Koumba permettraient d’éclairer l’opinion.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Avec tout ce que vous n’arrivez pas à faire pour que les besoins primaires des gabonais des gabonais, c’est pour leur embêter avec des règles qui sont un luxe coûteux pour les pauvres? La soeur d’Ali Bongo qui responsable de l’Agassa pense que tout le monde est héritier de milliards volés ou parachuté à un poste à millions. On impose des règles pareils quand on arrive à fournir au plus grand nombre des emplois et une vie descente. Bande de sorciers et de charognards!

  2. Bona dit :

    Vous êtes pathétique en prenant une telle décision vous doutez de ces produits sans vous référer à l’agasa qui l’entité compétente en la matière. Depuis plus de ⁵0 ans on nous a souvent vendu les friandises aux abords des écoles et autres établissements faute de foyer dans l’ensemble des établissements sur le territoire national. On vous voir venir vous même voulez récupérer ce marché fructueux pour écouler tranquillement vos produits à travers vos fournisseurs écran on vous connaît. Vous auriez dû simplement exiger à ces vendeurs un certificat de bonne qualité délivré par l’agasa. Cela aurait été plus logique. Oeuvres scolaires du bidon oui.

  3. vous qui prenez des décisions aujourd’hui, hier vous avez mangez ces friandises vous prenez des décisions sans les prouver.faut d’abord la sencibilisation de ces commerçants qui vendent aux abords des établissements rien et vous étes seulement fort pour prendre votre décision sans consultation c’est bien dommage monsieur

  4. Sosthène Viyètin HOUNSA dit :

    Toute même étrange que certaines de nos autorités prennent parfois des décisions qui cours-circuitent des institutions qu’elles ont elles- mêmes mises en place pour réguler les multiples méandres de la vie sociale et économique des citoyens?
    Si depuis kala-kala que nos mamans nous nourrissent avec ces friandises à petit budget pour nous Malaya, il n’y a pas eu grabuge sur notre santé encore moins sur celle de nos progénitures, il nous apparaît tout de regrettable que du jour au lendemain, on se lève pour interdire à ces braves mères, la pratique de leur gagne-pain qui du reste , à de beaucoup contribué à notre positionnement dans la société aujourd’hui.
    C’est un peu comme si on a oublié d’où l’on vient après qu’on a pu s’ ériger au sommet? …
    Il y des urgences plus pertinentes à régler dans le monde scolaire que celle qui à mon humble avis,n’en est d’ailleurs pas une à laquelle on s’attaque.

    Demandez plutôt à l’AGAsa de fixer des normes auxquelles elles doivent se conformer, plutôt que de se lever un matin pour instaurer une décision peu normale.

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